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FEUILLET DE LA SEMAINE

Composé à partir d’extraits de textes du ‘Hok-lé-Israël de la semaine

 

 A Thème 1 : Paracha :

(1) Résumé: Destruction de Sodome* et Gomorrhe* ; naissance de Yits’hak ; D.ieu ordonne à Abraham de sacrifier son fils. (Extrait du texte T0186)

a. Des anges ayant pris une apparence humaine rendent visite à Abraham et à Sara pour leur annoncer la naissance d’un fils. En dépit des souffrances occasionnées par la circoncision qu’il vient de subir, Abraham ne néglige pas le devoir d’hospitalité et reçoit ses invités (dont il ne soupçonne pas la véritable identité) avec une bienveillance proverbiale.

 

b. Sara affiche un sourire sceptique en entendant qu’elle va devenir mère à un âge avancé.

 

c. Ensuite, les anges poursuivent leur chemin en direction de la ville de Sodome,  condamnée à la destruction en raison de l’iniquité de ses habitants. Informé de la décision divine, Abraham demande à D.ieu d’épargner la ville par le mérite des Justes qui peuvent s’y trouver. Mais la plaidoirie de Abraham se révèle inefficace, car tous les habitants de Sodome sont corrompus.

 

d. Seuls Loth, le neveu d’Abraham, et sa famille sont sauvés du désastre par les anges.

 

e. Alors qu’Abraham séjourne dans le sud du pays, Sara est enlevée par Abimélekh, le roi de la région – comme cela s’était produit avec Pharaon – et échappe de justesse au déshonneur.

 

f. Au terme prédit, Sara donne naissance à Yits’hak qui, dans les premiers temps, est élevé aux côtés de Yichma’el, son demi-frère (le fils d’Abraham et de Hagar, la servante égyptienne de Sara). Cependant, constatant la mauvaise influence que Yichma’el exerce sur son fils, Sara parvient à convaincre Abraham de renvoyer Yichma’el et sa mère.

 

g. Une alliance est conclue entre Abimélekh et Abraham.

 

h. Alors que Yits’hak est âgé de 37 ans, Abraham reçoit l’ordre de D.ieu de le sacrifier sur le mont Moria. Au moment où Abraham s’apprête à mettre cet ordre à exécution, un ange arrête sa main tendue. Un bélier qui se trouve à proximité, enchevêtré dans les buissons, est alors offert en sacrifice à la place de Yits’hak.

  

(2) Pourquoi les habitants de Sodome* considéraient-ils l’hospitalité comme un crime ? (Extrait du texte  du Zohar no Z 0174)

a. Alors que les autres pays et les nations étrangères sont sous la domination d’un prince céleste, la Terre sainte et les Enfants d’Israël sont sous la dépendance directe de D.ieu.

 

b. La ville de Sodome était un véritable Jardin d’Eden, car elle regorgeait de richesses infinies et variées. Les considérant comme leur propriété exclusive, les habitants refusaient de les partager avec des étrangers.

 

c. Selon une autre explication, c’est l’avarice – et non la richesse – qui causa leur perte. En effet, celui qui se montre avare envers les pauvres n’a droit à l’existence ni dans ce monde ni dans le monde futur – contrairement aux hommes généreux.

 

B Thème 2 : Halakha

B1 Quelques lois relatives à la ‘Amida* (Extrait du texte de Michna M 0148)

 

a. Introduction : Le quatrième chapitre de Bérakhote comprend sept michnayote relatives à la ‘Amida, la prière par excellence, instituée à la place des sacrifices. Les jours non fériés, elle est récitée trois fois – matin, midi et soir – et comprend dix-neuf bénédictions. Le Chabate, à Roch ‘Hodech et les jours de fête, on la récite quatre fois (puisqu’il y a l’office de Moussaf), mais elle est réduite alors à sept bénédictions.

La ‘Amida des jours non fériés comporte trois parties : trois premières bénédictions faisant l’éloge de D.ieu; treize autres exprimant différentes requêtes ; et enfin trois bénédictions de remerciements pour les bienfaits qu’Il nous prodigue.

En principe, la ‘Amida doit être récitée debout, en direction du mont du Temple.

 

b. Exposé de la première michna du Chapitre

Cette michna indique l’heure des trois ou quatre ‘Amidas de la journée.

D’après un premier Sage, anonyme, celle du matin peut être récitée depuis le lever du soleil jusqu’à la mi-journée. Selon Rabbi Yéhouda, seulement jusqu’à la fin de la quatrième heure du jour, correspondant à l’heure limite du Tamid (le « sacrifice permanent ») du matin.

 

La ‘Amida de l’après-midi peut être récitée jusqu’au coucher du soleil,  correspondant à l’heure limite du Tamid de l’après-midi. D’après Rabbi Yéhouda, seulement jusqu’à la fin de la première moitié de Min’ha Kétana* (soit 2h30 avant le coucher du soleil).

 

 

La ‘Amida du soir n’a pas de temps fixe ; elle peut être récitée toute la nuit.

Celle de Moussaf peut être dite toute la journée, puisqu’elle a été instituée à la place de l’offrande de Moussaf qui pouvait être retardée jusqu’au soir. Selon Rabbi Yéhouda, seulement jusqu’à la fin de la septième heure du jour (c’est-à-dire jusqu’à 13h.

Il est important de noter que l’« heure » évoquée ici par la michna correspond à un douzième de la journée et varie donc en fonction des saisons. En hiver, une heure diurne compte moins de 60 minutes, et en été elle est plus longue.)

 

B2 Le vol

a.      Interdiction de se léser l’un l’autre dans les relations commerciales

(Extrait du texte de Halakha no H 0175)

. La Tora interdit au vendeur et à l’acheteur de se tromper l’un l’autre sur le prix de la marchandise.

. Si le prix payé s’écarte d’un sixième de la normale, la transaction est validée mais celui qui a été lésé peut exiger la différence.

. Au-dessous d’un sixième, la transaction est validée, et celui qui a été lésé ne peut en demander réparation, car il est supposé renoncer à cette perte relativement mineure. 

. Au-dessus d’un sixième, celui qui a été lésé peut demander l’annulation de la transaction. S’il décide néanmoins de la valider, l’autre partie n’a pas le droit de se rétracter.

 

b. Quelques règles relatives à l’interdiction de voler ouvertement

(Extrait du texte  de Halakha no H 0191)

. Il est interdit de voler ouvertement ou d’extorquer quoi que ce soit à un Juif ou à un non-Juif. D’après la lettre de la loi, on pourrait s’emparer d’une chose à laquelle personne n’attache d’importance – par exemple arracher une épine d’un fagot de bois ou d’une clôture pour se curer les dents – mais le Talmud de Jérusalem recommande de s’en abstenir par mesure de piété.

 

 

. Il est interdit de voler ouvertement, même en vue de donner un bien plus cher en échange. Cependant, certains décisionnaires l’interdisent seulement si l’intéressé ne possède pas encore le bien devant servir de paiement. Dans le cas contraire, il peut, par l’intermédiaire d’un tiers, attribuer ce bien au propriétaire d’une marchandise et la prendre à la place.

 

 

. Voler même une Pérouta (= environ un centime) à son prochain c’est comme lui ôter la vie.

 

 

. Même un homme en danger de mort qui est obligé de voler le bien d’autrui pour sauver sa vie ne peut le faire qu’avec l’intention de dédommager ensuite le propriétaire.

 

C Thème 3 : Ethique

Conseils du Roi Salomon à son fils : N’envie pas ceux qui parviennent à la réussite par des moyens tortueux. (Extrait du texte de Kétouvim K 0155) :

3.30 Ne cherche pas de vaine querelle à l’homme qui ne t’a fait aucun mal.

 

 

3.31 N’envie aucun homme injuste pour sa réussite et n’adopte aucun de ses procédés pour atteindre le même résultat.

 

 

3.32 Car l’Eternel a en horreur les gens tortueux qui s’écartent du droit chemin, mais aux justes Il dévoile son secret. Ainsi, avant de détruire Sodome* et Gomorrhe*, Il informa Abraham de Son projet.

 

 

3.33 La malédiction de l’Eternel repose sur la maison du méchant et sur les richesses qu’il y entrepose, mais la demeure du Juste est bénie par D.ieu, car il fait profiter les pauvres de la fortune qui lui a été octroyée.

 

D Comment a été localisé l’endroit exact où le Temple devait être construit ? (Extrait du texte de Guémara no G 0181)

 . Dans ce passage, le Talmud explique comment le roi David et le prophète Chémouel (Samuel) localisèrent l’emplacement du Temple.

 

. Puisqu’il est écrit (Dévarim 17,8) : « Tu monteras à l’endroit qu’aura choisi l’Eternel, Ton D.ieu », le Temple devait être érigé sur le point culminant d’Erets-Israël – qui est plus haut que les autres pays – mais ils ne savaient pas sur le territoire de quelle tribu il était situé.

 

 . Ayant consulté le Livre de Yéhochoua’, qui décrit les territoires attribués aux différentes tribus, ils en déduisirent que le point le plus élevé d’Erets-Israël se trouvait sur le territoire de Binyamine, car c’est seulement au sujet des frontières de cette tribu qu’apparaît l’expression « elle s’élève », sans « elle s’infléchit ».

 

. Dans un premier temps, ils pensèrent que le Temple devait être érigé sur une hauteur appelée ‘Eïn ‘Etam, mais ils rejetèrent par la suite cette hypothèse. En effet, ils savaient par tradition que le Sanhédrin* devait siéger dans l’enceinte du Temple et dans le territoire de Yéhouda, qui jouxtait au nord le territoire de Binyamine – et la hauteur de ‘Eïn ‘Etam ne répondait pas à ces deux exigences. C’est pourquoi, leur choix se porta sur la ville de Yérouchalaïm, qui s’étend sur les territoires de Binyamine et de Yéhouda, bien qu’elle soit moins haute que ‘Eïn ‘Etam, comme le laisse entendre ce verset se rapportant à Binyamine (Dévarim 33,12) : « Il (L’Eternel) réside entre ses épaules » : L’Eternel réside dans le Temple « entre ses épaules » (du territoire de Binyamine) –  et non à « sa tête », à son sommet, à  ‘Eïn ‘Etam.

 

 . C’est cette démonstration brillante du roi David pour déterminer l’emplacement du Temple qui suscita la jalousie de Doëg à son encontre.

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