T1129 –Tora pour mercredi : Versets 1.16 à 2.4
Traduction incluant des commentaires de Rachi
Le sacrifice agréable à D.ieu
Rappel : La Tora continue à énoncer les règles des sacrifices, notamment celles de l’oiseau offert en holocauste.
16. Après lui avoir rompu la nuque et fracassé l’os du crâne avec son ongle, le Cohen enlèvera le jabot avec ses plumes et le jettera à côté de l'autel, à l'est de la rampe de l’autel, dans le dépôt où l’on déverse, chaque matin, les cendres de l’autel et du candélabre.
17. Alors le Cohen ouvrira l'oiseau du côté des ailes, sans les détacher, puis le fera fumer sur l'autel, sur le bois du brasier. Ce sera un holocauste, combustion d'une odeur agréable à l’Eternel.
2.1 Si une personne veut présenter une oblation à l’Eternel, son offrande doit être de fleur de farine de blé. Elle l'arrosera entièrement d'huile et mettra de l'encens sur une partie ;
2. puis elle l'apportera aux fils d'Aarone, les Cohanim. L'un d'eux y prendra une pleine poignée de cette farine et de cette huile, indépendamment de tout l'encens ; et il fera fumer ce mémorial sur l'autel, combustion d'une odeur agréable à l’Eternel.
3. Le surplus de l'oblation sera pour Aarone et ses fils : portion éminemment sainte des sacrifices qui ont été brûlés devant l’Eternel.
4. Si tu veux offrir une oblation cuite au four, ce sera de la fleur de farine, en gâteaux azymes pétris avec de l'huile ou en galettes azymes ointes d'huile. #81
Commentaire de Rachi sur le verset 17 : L’oiseau offert en sacrifice par un pauvre est brûlé avec ses ailes. Pour un simple particulier, l’odeur des ailes brûlées est insupportable. Mais la Tora demande de l’offrir de cette manière pour que l’autel soit comblé et embelli par le sacrifice du pauvre (qui aurait eu honte d’apporter un petit oiseau amputé de ses ailes).
Rachi ajoute : La Tora emploie l’expression « odeur agréable » à propos des animaux domestiques et des oiseaux pour enseigner que ce n’est pas la quantité qui compte ; l’essentiel, c’est de tourner son cœur vers le Ciel.
Autrement dit, il vaut mieux une petite offrande apportée avec joie qu’un grand sacrifice offert de mauvais cœur. Le sacrifice qui est « en odeur agréable » (« Rèa’h Ni’hoa’h ») à D.ieu, c’est celui qui Lui donne satisfaction (« Na’hate Roua’h ») parce qu’il traduit les nobles intentions de celui qui l’apporte ou parce qu’il évite au pauvre une humiliation !
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