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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

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Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

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Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

M 0108 - Michna pour lundi:

 traité Chabat, Chapitre 3

A quelles conditions peut-on garder, le Chabat, un plat au chaud ?

 

(1) Introduction:L’action de « cuire » est l’un des 39 travaux interdits* le Chabat.

 

(2) Préalables à la compréhension de la première et de la seconde michna

a. A l’époque de la Michna, les mets étaient cuits dans :

. Un grand fourneau à deux places en forme de quadrilatère, à basse température (« Kira »).

. Un petit fourneau à une place, à chaleur moyenne (« Koupa’h »).

. Le four (« Tanour »), évasé vers le bas et étroit vers le haut, à haute température.

 

b. Ils étaient alimentés soit avec des matières à combustion rapide ne laissant pas de braises après l’extinction du feu, soit avec des matières à combustion lente produisant des braises résiduelles.

 

(2.1) Le grand fourneau à deux places:

a S’il est alimenté avec une matière à combustion rapide ne produisant pas de braises, il est permis de l’utiliser pour garder un plat au chaud car, en l’absence de braises ardentes, il n’y a pas lieu de craindre que l’on en vienne, le Chabat, à attiser le feu.

 

b S’il est alimenté avec une matière à combustion lente produisant des braises, il faudra d’abord les enlever ou les recouvrir de cendres qui, par leur seule présence, rappelle à l’intéressé qu’il ne doit pas attiser le feu ; ensuite, on pourra utiliser le fourneau pour garder un plat au chaud.

 

(2.2) Le petit fourneau à une place:

a S’il est alimenté avec une matière à combustion rapide ne produisant pas de braises, il est permis de l’utiliser, comme le grand fourneau, pour garder un plat au chaud.

 

b S’il est alimenté avec une matière à combustion lente produisant des braises, on  ne pourra l’utiliser qu’après avoir enlevé les braises ou les avoir recouvertes de cendres.

 

(2.3) Le four:

Puisqu’il atteint une haute température, il est interdit de l’utiliser pour maintenir un plat au chaud le Chabat, quel que soit le combustible qui l’alimente.

 

(3) Préalable à la compréhension de la sixième michna

Les Sages ont interdit, le Chabat des objets qui, pour différentes raisons, n’ont pas d’utilité de jour-là. Ces objets sont qualifiés de Mouktsé.

 

(4) Les questions traitées dans ce chapitre: Les cinq premières michnayote du troisième chapitre du traité Chabat portent sur l’interdit de « cuire », la sixième sur celui du Mouktsé*.

 

Première et deuxième michna: Dans quels types de fours et avec quels combustibles est-il permis de garder, le Chabat, un plat au chaud ?

 

Troisième michna: Est-il permis, le Chabat, de cuire un œuf au soleil ?

 

Quatrième michna: Est-il permis, le Chabat d’utiliser pour la boisson ou le lavage de l’eau chauffée dans un tuyau introduit la veille dans une canalisation d’eau chaude ?

 

Cinquième michna: Dans quelles conditions est-on autorisé, le Chabat, à mélanger de l’eau froide à de l’eau chaude sans enfreindre l’interdiction de « cuire » ?

 

Sixième michna: Est-il permis, le Chabat, de mettre un récipient sous une lampe pour en recueillir l’huile ou de déplacer une lampe à huile ?

 

Exposé du chapitre inspiré du commentaire du Kéhati*

 

Première michna : Peu avant Chabat, on peut placer et laisser un mets cuit sur un fourneau à deux ouvertures (« Kira ») alimenté par du chaume ou des ramilles, ne produisant pas de braises.  S’il est alimenté avec des déchets d’olives ou des sarments de bois, qui produisent des braises, il faudra d’abord les enlever ou les recouvrir de cendres ; ensuite, on pourra se servir du fourneau pour garder le plat au chaud. Selon l’Ecole de Chamaï*, c’est seulement de l’eau bouillante que l’on pourra laisser sur le fourneau (dans les conditions définies plus haut), mais pour l’Ecole de Hillel*, l’autorisation vaut pour n’importe quel mets.

En outre, l’Ecole de Chamaï permet seulement d’enlever l’eau bouillante du fourneau, mais pas de la remettre – contrairement à l’Ecole de Hillel.((>)) 

 

Deuxième michna : Quand un four (« Tanour ») est alimenté avec du chaume ou des brindilles, on ne peut rien poser peu avant Chabat, ni à l’intérieur ni au-dessus, de peur que l’intéressé n’en vienne, le Chabat, à attiser le feu. Un fourneau à une place (« Koupa’h ») alimenté avec ces combustibles a le même statut qu’un fourneau à deux places (« Kiraïm »). S’il est alimenté avec des déchets d’olives ou des sarments de bois, il est considéré comme un four et on ne peut rien y poser, même après avoir enlevé les braises.

 

Troisième michna :  Il est interdit, le Chabat, de placer un œuf à proximité d’une bouilloire remplie d’eau bouillante pour faire un œuf à la coque, car la cuisson indirecte par le feu est défendue, elle aussi.

Un premier Sage, anonyme, interdit également de l’envelopper d’étoffes chauffées au soleil de peur que l’on permette aussi une cuisson indirecte par le feu. Selon Rabbi Yossè, on peut le cuire directement ou indirectement au soleil. De l’avis unanime, il est interdit d’enfouir un œuf dans du sable brûlant ou la poussière de  la route pour le rôtir, de peur qu’on vienne à le faire aussi avec des braises.

 

Quatrième michna : Il arriva que des habitants de Tibériade introduisirent, la veille de Chabat, un tuyau rempli d’eau froide dans une canalisation d’eau chaude provenant des thermes bien connus de cette ville. Les Sages leur dirent : L’eau qui se réchauffe de la sorte le Chabat ne peut être utilisée ni pour le lavage du corps ni comme boisson. Un jour de fête, elle est inutilisable pour le lavage du corps mais permise à la consommation, car toute cuisson pour des besoins alimentaires est autorisée ce jour-là.

 

On peut boire, le Chabat, dans un miliarium – un vase rempli d’eau chauffé avec des braises contenues dans un récipient qui lui est rattaché – si on a enlevé les braises avant Chabat.

 

En revanche, le vase de bronze de la ville d’Antioche comprend trois compartiments superposés et l’eau, au milieu, est chauffée par au-dessus et par en dessous. Comme ses parois en bronze sont très chaudes, les Sages ont interdit de boire, le Chabat, dans ce vase, même après le retrait des braises, de peur qu’on en vienne à permettre toute cuisson indirecte par le feu.  

 

Cinquième michna : Il est interdit, le Chabat, de réchauffer de l’eau froide en la versant dans une marmite d’eau chaude, même retirée du feu, car on « cuit » l’eau froide. En revanche, on peut verser une grande quantité d’eau froide dans cette marmite ou dans un verre d’eau chaude pour l’attiédir.

Un premier Sage, anonyme, interdit de mettre, le Chabat, des épices dans une petite sauteuse (« ilpass » ou lopas en grec) ou une autre casserole d’eau bouillante qui ont été retirées du feu le vendredi soir au crépuscule, car les épices cuisent dans ces récipients qui étaient sur le feu (« Kéli Richone »). En revanche, on peut ajouter des épices sur un mets servi dans une assiette ou dans une soupière, car ils ne cuisent pas dans ces récipients (qui sont « Kéli Chèni »).

Selon Rabbi Yéhouda, les épices peuvent être ajoutés dans n’importe quel récipient, y compris dans un « Kéli Richone » retiré du feu. En effet, les épices ne cuisent pas dans ce récipient, sauf s’il contient du vinaigre ou une marinade de poissons, au goût âcre

 

Sixième michna : Le Chabat, on ne doit pas placer un récipient sous une lampe pour en recueillir l’huile. En effet, l’huile qui s’égoutte de la lampe étant Mouktsé*, elle rend aussi Mouktsé le récipient qui la recueille – or il est interdit, le Chabat, de rendre Mouktsé un ustensile qui n’avait pas ce statut auparavant. Cependant, on peut mettre le récipient le vendredi afin de recueillir l’huile qui va s’écouler à l’intérieur, mais on ne pourra  utiliser cette huile, le Chabat : elle est Mouktsé, puisqu’elle devait servir à alimenter la lampe.

 

Un premier Sage, anonyme, permet de déplacer, le Chabat, une lampe en argile neuve, mais pas une ancienne, déjà utilisée : elle est Mouktsé en tant qu’ « objet répugnant ». Rabbi Chim’one, lui, ne pense pas qu’un objet est rendu Mouktsé parce qu’il est destiné à un usage interdit le Chabat ou parce qu’il est dégoûtant.

 

Par conséquent, il permet de déplacer toutes les lampes, neuves ou anciennes, sauf celle qui est allumée, de peur qu’on l’éteigne.

Il est permis de placer, le Chabat, un récipient sous une lampe pour recueillir les étincelles, mais il ne faut pas y mettre de l’eau, même avant Chabat, car on entraînerait une extinction plus rapide de ces étincelles.

 

 



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