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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

Baroukha Mattatia bat Caroline
Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

Lucienne Myriam ELFASSY Bat Sultana Darmon et Yossef(Zouzou) ELFASSY
Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

M0148 - Michna pour Dimanche :

traité Bérakhote, Chapitre 4

Quelques lois relatives à la ‘Amida*

 

(1) Introduction : Le quatrième chapitre de Bérakhote comprend sept Michnayote relatives à la ‘Amida, la prière par excellence, instituée à la place des sacrifices. Les jours non fériés, elle est récitée trois fois – matin, midi et soir – et comprend dix-neuf bénédictions. Le Chabate, à Roch ‘Hodech et les jours de fête, on la récite quatre fois (puisqu’il y a l’office de Moussaf), mais elle est réduite alors à sept bénédictions.

 

La ‘Amida des jours non fériés comporte trois parties : trois premières bénédictions faisant l’éloge de D.ieu ; treize autres exprimant différentes requêtes ; et enfin trois bénédictions de remerciements pour les bienfaits qu’Il nous prodigue.

En principe, la ‘Amida doit être récitée debout et en direction du mont du Temple.

 

(2) Les questions abordées dans le chapitre 4

 

Première michna : A partir de quelle heure peut-on réciter la ‘Amida du matin, de l’après-midi et du soir ?

 

Deuxième michna : Existe-t-il une bénédiction à prononcer à l’entrée et à la sortie de la maison d’étude ?

 

Troisième michna : Qui est autorisé à réciter un abrégé de la ‘Amida ?

 

Quatrième michna : Dans quel cas la ‘Amida peut se résumer à une seule bénédiction ?

 

Cinquième et sixième michna : Que faire si on ne peut se tourner en direction du mont du Temple pour réciter la ‘Amida ?

 

Septième michna : La prière de Moussaf peut-elle être récitée par un fidèle ou uniquement au sein d’une communauté ?

 

(3) Exposé du chapitre

 

Première michna : Celle-ci indique l’heure des trois ou quatre ‘Amidas de la journée.

D’après un premier Sage, anonyme, celle du matin peut être récitée depuis le lever du soleil jusqu’à la mi-journée. Selon Rabbi Yéhouda, seulement jusqu’à la fin de la quatrième heure du jour, correspondant à l’heure limite du Tamid (le « sacrifice permanent ») du matin.

 

La ‘Amida de l’après-midi peut être récitée jusqu’au coucher du soleil,  correspondant à l’heure limite du Tamid de l’après-midi. D’après Rabbi Yéhouda, seulement jusqu’à la fin de la première moitié de Min’hatana* (soit 2h30 avant le coucher du soleil).

 

La ‘Amida du soir n’a pas de temps fixe ; elle peut être récitée toute la nuit.

Celle de Moussaf peut être dite toute la journée, puisqu’elle a été instituée à la place de l’offrande de Moussaf qui pouvait être retardée jusqu’au soir. Selon Rabbi Yéhouda, seulement jusqu’à la fin de la septième heure du jour (c’est-à-dire jusqu’à 13h.

 

Il est important de noter que l’« heure » évoquée ici par la michna correspond à un douzième de la journée et varie donc en fonction des saisons. En hiver, une heure diurne compte moins de 60 minutes, et en été elle est plus longue.((>))

 

Deuxième michna ; Rabbi Né’hounya Ben Hakana récitait une courte prière à l’entrée et à la sortie de la maison d’étude. Quand on l’interrogea sur le contenu de ces prières, il expliqua : Au moment d’y entrer, je prie que personne ne soit induit en erreur par ma faute. Quand je sors, je rends grâce pour la part que le Ciel m’a réservée en me permettant de me consacrer à l’étude. 

 

Troisième michna : Combien de bénédictions convient-il de réciter dans la ‘Amida des jours non fériés ? D’après Rabane Gamliel, il faut prononcer chaque fois le texte intégral du Chémoné ‘Essrè* – qui, comme son nom l’indique, comprenait dix-huit bénédictions, car celle qui se rapporte aux hérétiques n’existait pas encore.

 

Selon Rabbi Yéhochoua’, il suffit d’un résumé de ces dix-huit bénédictions, défini dans la Guémara.

Rabbi ‘Akiva exprime un avis intermédiaire : Si le fidèle maîtrise parfaitement le texte intégral du Chémoné ‘Essrè – dont il n’existait, à l’époque, aucune version écrite – il doit le réciter in extenso ; sinon, un résumé suffira.

 

Quatrième michna Rabbi Eli’ézer déclare : La prière n’est pas une vraie supplication si elle est récitée comme un rituel fixe. L’essentiel, c’est la ferveur, et non la quantité !

Rabbi Yéhochoua’ dit : Celui qui marche dans un endroit dangereux récite cette prière abrégée : Secours, Eternel ton peuple, le restant d’Israël et que leurs besoins restent présents devant Toi, même au moment où ils transgressent Tes commandements. Béni sois-Tu Eternel qui écoute la prière.

 

Cinquième michna A priori, celui qui est sur un âne doit mettre pied à terre pour prier. Si c’est impossible parce que l’animal risque de s’enfuir, il lui suffira, tout en restant sur sa monture, de tourner son visage en direction de Jérusalem. Si ce n’est pas possible non plus, il se contentera de penser au Saint des Saints pendant la prière.

 

Sixième michna De même, si celui qui est sur un bateau ou sur un radeau a peur de tomber, il peut prier assis en orientant ses pensées vers le Saint des Saints.

 

Septième michna : A en croire un premier Sage, anonyme, Rabbi El’azar ben ‘Azarya affirme que la prière de Moussaf n’est récitée que dans le cadre de l’office public, mais non par une personne isolée. Par conséquent, celui qui habite dans une ville où il n’y a pas de communauté juive est dispensé de la ‘Amida de Moussaf.

D’après les autres Sages, on peut la dire indifféremment avec ou sans communauté.

Selon une autre version rapportée au nom de Rabbi El’azar ben ‘Azarya, ce dernier aurait déclaré : Là où il existe une communauté juive qui procède aux offices publics, le particulier est exempté de la prière de Moussaf.  Mais là où il n’y a pas d’office communautaire, le particulier doit réciter lui-même la ‘Amida de Moussaf.



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