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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

Baroukha Mattatia bat Caroline
Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

Lucienne Myriam ELFASSY Bat Sultana Darmon et Yossef(Zouzou) ELFASSY
Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

M 0228 - Michna pour jeudi:

 traité Zéva’him, Chapitre 5 >

Les différentes catégories de sacrifices et leurs lois spécifiques

 

(1) Rappel

- Il y avait quatre rites principaux pour chaque sacrifice : égorger l’animal (« Ché’hita* »), recueillir son sang dans un instrument sacré (« Kabalate Hadam »), l’apporter jusqu’à l’autel (« Holakha ») et l’asperger sur l’autel (Zérika).

- Il y avait deux autels au Temple : « l’autel en or », appelé aussi « autel de l’encens » ou « autel intérieur », au centre du Hékhal (« le Sanctuaire »), et l’autel extérieur, près de la cour des Kohanim.

 

(2) Récapitulatif du chapitre 5 du traité Zéva’him

Le cinquième chapitre de Zeva’him (lu chaque matin à l’office communautaire), qui comprend huit michnayote, énumère les diverses catégories de sacrifices apportés au Temple et leurs rites particuliers concernant le lieu de l’abattage rituel, l’aspersion du sang, le lieu et le temps de consommation de leur chair.

Les questions traitées dans ce chapitre sont les suivantes :

 

Première michna : Où sont effectués les rites des sacrifices « éminemment saints » (Kodchè Kodachim*) ? 

 

Deuxième michna : Même question pour le taureau et pour le bouc apportés à Yom Kipour.

 

Troisième michna : Quels sont les sacrifices expiatoires communautaires et où leurs rites étaient-ils effectués ?

 

Quatrième michna : Même question pour l’holocauste « ‘Ola* ».

 

Cinquième michna : Quelles sont les différentes sortes d’offrandes de culpabilité (Achamote*) et où leurs rites sont-ils effectués ?

 

Sixième michna : Même question pour l’offrande de gratitude (« Toda* ») et pour le bélier apporté par le Nazir* le jour où son vœu se termine – les deux étant des sacrifices de moindre sainteté (« Kodachim kalim* »)?

 

 

Septième michna : Où sont effectués les rites des offrandes de paix (« Chélamim* ») ?

 

Huitième michna : Même question pour l’animal premier-né, pour celui qui a été prélevé à titre de la dîme d’un troupeau, et pour l’agneau pascal.

 

(3) Exposé de la première michna inspiré du commentaire du Kéhati*

 

Première michna : Pour les sacrifices éminemment saints, comme la « ‘Ola »  et la « ‘Hatate* », la « Ché’hita » s’effectue dans la partie nord du parvis du Temple (‘Azara*).

Ainsi, le taureau et le bouc de Yom Kipour (Vayikra 16,6 et 9), qui sont des sacrifices éminemment saints, sont égorgés dans la partie nord de la « ‘Azara » ; ensuite, il faut recueillir leur sang à cet endroit dans un ustensile sacré et faire plusieurs aspersions entre les tringles de l’Arche sainte, sur le Rideau et sur l’autel en or (appelé aussi « autel intérieur »), dans le « Hèkhal »; s’il manque ne fût-ce qu’une seule des aspersions requises, le sacrifice est invalidé.

A priori, le reste du sang doit être versé ensuite sur le fondement (« Yéssod »), dans un orifice qui se trouve du côté ouest de l’autel extérieur, mais le sacrifice reste valable sans ce « versement ». ((>))

 

Deuxième michna : Les taureaux qui sont apportés par la communauté ou par le grand-prêtre en cas de transgression commise par la faute du Sanhédrin, et les boucs offerts à la suite d’un culte idolâtre imputable, lui aussi, à un enseignement erroné du Sanhédrin (voir chap. 4, michna 4), sont égorgés dans la partie nord de la ‘Azara ; il faut recueillir leur sang à cet endroit dans un ustensile sacré et faire plusieurs aspersions sur le Rideau et sur l’autel en or ; s’il manque même une seule des aspersions requises, le sacrifice est invalidé.

A priori, le reste du sang doit être versé ensuite sur le fondement (Yéssod), dans un orifice qui se trouve du côté ouest de l’autel extérieur, mais le sacrifice reste valable sans ce « versement ».

Ces taureaux, ces boucs ainsi que ceux de Yom Kipour sont brûlés sur le dépôt de cendres qui se trouve hors de Jérusalem.

 

Troisième michna : Jusqu’à présent nous avons parlé des sacrifices expiatoires intérieurs dont le sang est aspergé sur le Rideau et sur l’autel intérieur.

Voici maintenant les règles se rapportant aux sacrifices expiatoires extérieurs – collectifs ou privés – dont le sang est aspergé sur l’autel extérieur.

Les sacrifices expiatoires collectifs, c’est-à-dire les boucs offerts à « Roch ‘Hodech » et aux fêtes, sont égorgés dans la partie nord de la ‘Azara ; ensuite, un Kohen recueille leur sang à cet endroit dans un ustensile sacré et fait quatre aspersions, une sur chaque côté de l’autel.

Comment doit-il procéder ? Il monte sur la rampe de l’autel, puis tourne à droite vers le rebord (« Sovev ») : il fait une première aspersion en arrivant au coin sud-est de l’autel, une deuxième au coin nord-est, une troisième au coin nord-ouest et une quatrième au coin sud-ouest. Il verse ensuite le reste du sang sur le Yéssod, dans un orifice qui se trouve du côté sud de l’autel.

Cuits ou grillés, ces animaux doivent être consommés par des Kohanim à l’intérieur du parvis, le jour même où ils ont été égorgés et la nuit suivante jusqu’à minuit.

 

Quatrième michna : L’animal offert en holocauste fait partie des sacrifices éminemment saints. Il faut l’égorger dans la partie nord de la ‘Azara, recueillir le sang à cet endroit dans un ustensile sacré, et faire deux aspersions « qui sont comme quatre », l’une sur le coin nord-est et l’autre sur le coin sud-ouest, de sorte que le sang parvienne sur les quatre côtés de l’autel.

Il faut aussi enlever la peau de l’animal, le découper en morceaux puis le brûler entièrement sur le foyer de l’autel.

 

Cinquième michna : Autres catégories de sacrifices éminemment saints : les offrandes de paix collectives (« Chalmè Tsibour »), et les offrandes de culpabilité (Achamote) comprenant :

- « Acham Guézèlote », apporté par celui qui a juré mensongèrement qu’il n’avait pas reçu un bien en dépôt; voir Vayikra 5,21-25) ;

- « Acham Mé’ilote », offert à la suite d’un sacrilège involontaire (ibid. 5,15-16).

- « Acham Chif’ha ‘Haroufa », imposé à celui qui s’est uni à une servante cananéenne à moitié affranchie, mariée à un esclave hébreu (ibid. 19,20-21).

- « Acham Nazir », apporté par le Nazir qui s’est rendu impur au contact d’un mort (voir Bamidbar 6,9-12).

- « Acham Métsora’ », offert par celui qui est guéri de son affection lépreuse dans le cadre de sa purification (Vayikra 14,12).

- « Acham Talouï* », l’offrande de culpabilité incertaine, apportée par toute personne craignant avoir commis une faute qui la rend passible d’un sacrifice expiatoire (ibid. 5,17-18).

 

Pour tous ces sacrifices, il faut égorger l’animal dans la partie nord de la ‘Azara, recueillir le sang à cet endroit dans un ustensile sacré, et faire deux aspersions « qui sont comme quatre », l’une sur le coin nord-est et l’autre sur le coin sud-ouest, de sorte que le sang parvienne sur les quatre côtés de l’autel.

Cuits ou grillés, ces animaux doivent être consommés par des Kohanim à l’intérieur du parvis, le jour même où ils ont été égorgés et pendant la première moitié de la nuit suivante.

 

Sixième michna : Passons à présent aux « sacrifices de moindre sainteté » (Kodachim Kalim).

Pour l’offrande de gratitude (Toda ; voir Vayikra 7,12-13) et le bélier apporté par le Nazir le jour où son vœu se termine (voir Bamidbar 6,13-14), les lois sont les suivantes :

- On peut les égorger n’importe où dans la ‘Azara.

- Il faut faire deux aspersions « qui sont comme quatre », l’une sur le coin nord-est et l’autre sur le coin sud-ouest, de sorte que le sang parvienne sur les quatre côtés de l’autel.

 - Cuits ou grillés, ils sont consommés par n’importe quel Juif pur, dans toute la ville de Jérusalem, le jour où ils ont été égorgés et pendant la première moitié de la nuit suivante.

- La poitrine, la cuisse et les pains accompagnant l’offrande de gratitude sont consommés, eux aussi, dans toute la ville, et dans les mêmes délais, mais eux ils sont mangés par les Kohanim, leurs femmes, leurs fils et leurs esclaves.

 

Septième michna 

 Les offrandes de paix sont, elles aussi, des sacrifices de moindre sainteté. Elles sont soumises aux mêmes règles que l’offrande de gratitude et le bélier du Nazir mentionnés dans la michna précédente, sauf qu’on peut les consommer en deux jours avec la nuit intermédiaire.

 

Huitième michna : Pour l’animal premier-né, celui qui a été prélevé au titre de la dîme d’un troupeau (« Ma’assèr* »), et l’agneau pascal, qui sont eux aussi des sacrifices de moindre sainteté, les lois sont les suivantes :

- On peut les égorger n’importe où dans la ‘Azara.

- Il faut faire une seule aspersion de leur sang, sur les murs ouest ou nord de l’autel, les seuls côtés qui surplombent le Yéssod.

En revanche, les règles de consommation ne sont pas les mêmes pour ces trois sacrifices. En effet, l’animal premier-né est consommé entièrement par les Kohanim, et le Ma’assèr par le propriétaire ; les deux peuvent être cuits ou grillés, et mangés, dans toute la ville de Jérusalem, en deux jours avec la nuit intermédiaire. 

- L’agneau pascal est consommé au même endroit, mais, lui, doit être grillé, puis mangé entièrement pendant la première moitié de la nuit, et uniquement par ceux qui ont été « comptés » d’avance parmi les futurs convives.

 



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