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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

Baroukha Mattatia bat Caroline
Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

Lucienne Myriam ELFASSY Bat Sultana Darmon et Yossef(Zouzou) ELFASSY
Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

M 0244 - Michna pour dimanche:

 traité Bérakhote, Chapitre 6

Bénédictions sur les différents aliments

 

(1) Récapitulatif des questions abordées dans le chapitre

A propos des bénédictions avant et après une consommation, voici les principales questions qui seront examinées :

 

Première michna : Quelle bénédiction faut-il réciter avant la consommation des fruits et légumes, du pain et du vin ?

 

Deuxième michna : Quelles règles appliquer en cas de bénédiction erronée ?

 

Troisième michna : Quelle bénédiction réciter sur un aliment qui ne pousse pas sur la terre ?

 

Quatrième michna : Quel est l’ordre de priorité entre différents fruits ?

 

Cinquième, sixième et septième michna : La bénédiction sur le pain ou un autre aliment « essentiel » compte-t-elle aussi pour les « accompagnements » ?

La bénédiction sur le vin consommé au cours du repas et la « Birkate Ha-mazone* » (les bénédictions après le repas) sont-elles récitées par chaque convive séparément ?

 

Huitième michna : Quelle bénédiction faut-il réciter après avoir consommé de l’eau ou des fruits ?

 

(2) Exposé du chapitre

 

Première michna : Quelle bénédiction doit-on réciter sur les fruits ? Sur les fruits de l’arbre, on dit : « Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, roi de l’univers, qui crée le fruit de l’arbre ». Cependant, le vin ayant une importance particulière, les Sages lui ont fixé une bénédiction à part : « Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, roi de l’univers, qui crée le fruit de la vigne ».

Sur les fruits de la terre, on dit : « Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, roi de l’univers, qui crée le fruit de la terre ». Cependant, le pain a droit à une bénédiction spéciale : « Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, roi de l’univers, qui fait sortir (« Hamotssi ») le pain de la terre ».

Sur les légumes, il y a une discussion entre les Sages. D’après un premier Sage, anonyme, on dit : « Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, roi de l’univers, qui crée le fruit de la terre » ; d’après Rabbi Yéhouda, on dit : « Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, roi de l’univers, qui crée les sortes d’herbes ». ((>))

 

Deuxième michna : A posteriori, la formule : « Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, roi de l’univers, qui crée le fruit de la terre » est valable pour les fruits de l’arbre, puisque celui-ci pousse sur la terre. En revanche, la bénédiction « qui crée le fruit de l’arbre » ne convient pas pour les fruits de la terre,

La formule « qui a tout créé par Sa parole » vaut, a posteriori, pour toutes les variétés de fruits.

 

Troisième michna : Pour des produits alimentaires qui ne poussent pas sur la terre ou sur un arbre – viande, œufs, poisson, lait, fromage… – on doit utiliser la formule : « Qui a tout créé par Sa parole ».

D’après un premier Sage, anonyme, on récite aussi cette bénédiction sur le vin qui a tourné au vinaigre, sur les fruits qui sont tombés de l’arbre avant d’avoir mûri (« Novlote ») et sur des sauterelles (d’une espèce permise). Rabbi Yéhouda exempte de bénédiction toute nourriture associée à un événement fâcheux, comme le vinaigre provenant d’un vin aigri, et les sauterelles, nuisible aux cultures.

 

Quatrième michna : Dans le cas où l’une des sept variétés de fruits d’Erets-Israël vantées par la Tora – le blé, l’orge, le raisin, la figue, la grenade, les olives et les dattes – est servie à table, Rabbi Yéhouda demande de lui donner la priorité. Selon les autres Sages, chacun peut manger en premier le fruit qu’il préfère.

 

Cinquième michna : La bénédiction récitée sur le vin bu en apéritif ou à la fin du « Kidouch* » compte aussi pour celui qui est bu en fin de repas, avant la « Birkate  Hamazone ».

De même, la bénédiction sur les friandises consommées en hors-d’œuvre compte aussi pour celles qui sont servies après – et a fortiori pendant – le repas.

D’après un premier Sage, anonyme, la bénédiction « Hamotssi » sur le pain, considéré comme l’aliment « essentiel » du repas, exempte tous les accompagnements consommés au cours du repas. Inversement, la bénédiction « Borè Minè Mézonote » sur des beignets ou autres pâtisseries servis en hors-d’œuvre ne dispense pas de dire « Hamotssi » sur le pain, mais il est inutile de la répéter pour les entremets requérant la même bénédiction. L’Ecole de Chamaï conteste ce dernier point.

 

Sixième michna : L’un des convives ne peut réciter la bénédiction « Hamotssi » pour les autres que s’ils sont accoudés à table avec lui, de manière à former un groupe solidaire.

Sur le vin servi pendant le repas, ils doivent réciter chacun pour soi la bénédiction « sur le fruit de la vigne » car, occupés à manger, ils n’écoutent pas attentivement la bénédiction récitée par un compagnon de table.

En revanche, l’un des convives peut réciter pour tous la « Birkate Hamazone », ainsi que la bénédiction sur l’encens, que l’on apporte à table après le repas pour respirer sa bonne odeur.

 

Septième michna : Suivant la règle : « La bénédiction sur l’essentiel exempte ce qui est accessoire », dans le cas où le pain est consommé avec du poisson ou des olives salées pour les rendre moins âcres, il est dispensé par la bénédiction récitée sur ces aliments qui, en l’occurrence, sont considérés comme essentiels.

 

Huitième michna : Après la consommation de fruits de l’une des sept espèces d’Erets-Israël vantées par la Tora – comme des figues, du raisin ou des grenades – Rabane Gamliel demande de réciter la « Birkate Hamazone », comme après la consommation de pain. Selon d’autres Sages, il faut dire dans ce cas la « Bérakha Mè-‘Eyn Chaloche* », une bénédiction qui est un condensé de la « Birkate Hamazone ». D’après Rabbi ‘Akiva, même celui qui a fait un repas de légumes (sans pain) doit réciter la « Birkate  Hamazone » intégrale.

D’après un premier Sage, anonyme, c’est seulement si on boit de l’eau pour étancher sa soif qu’il faut rendre hommage à Celui « qui a tout créé par Sa parole » ; si on le fait pour une autre raison, pour exemple pour avaler un médicament sans goût, on est dispensé de toute bénédiction. Selon Rabbi Tarfone, celui qui boit de l’eau pour étancher sa soif doit réciter la bénédiction « Boré Néfachote Rabote… », « Qui créé de nombreuses personnes… » [L’avis de Rabbi Tarfone n ‘est pas retenu par la Halakha ; la formule qu’il cite est dite après – et non avant – la consommation].

 

 



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