T 0305 - Tora pour mardi : versets 28.20 à 29.2
#80Traduction incluant des commentaires de Rachi.#81
Après s’être engagé à donner la dîme des biens qu’il acquerra, en échange de l’assistance que D.ieu lui accordera, Ya’akov poursuit son chemin vers ‘Haran
Rappel : Dans les versets précédents, on a vu Ya’akov ériger un monument pour rendre hommage à D.ieu qui lui a promis Son assistance dans un rêve nocturne.
#8020. Ya’akov prononça (alors) un vœu en ces termes : « Si D.ieu est avec moi, s’Il me protège dans la voie où je marche, s’Il me donne du pain à manger et des vêtements pour me couvrir ;
21. Si je retourne en paix à la maison paternelle, alors l’Eternel aura été un D.ieu pour moi.
22. Et cette pierre que je viens d’ériger en monument deviendra la Maison de l’Eternel, et tous les biens que Tu m’accorderas, je veux T’en offrir la dîme.
29.1. Ya’akov se remit en chemin et alla vers la terre des enfants de l’Orient.
2. Il vit un puits dans les champs et là, trois troupeaux de menu bétail étaient couchés à l’entour, car le puits servait à abreuver les troupeaux. Or la pierre, sur la margelle du puits, était grosse.#81
Commentaire sur le verset 28.20 et 28.21, tiré du Kéli Yakar* :
Les commentateurs se demandent pourquoi Ya’akov a mis en doute la prédiction que le Saint béni soit-Il lui avait faite durant son rêve nocturne, au point de prononcer un vœu conditionnel pour le cas où l’Eternel tiendrait parole !
D’après le Kéli Yakar, le souci de Ya’akov était surtout de préserver son âme pendant son exil forcé de la terre d’Israël – ce qui ne lui avait pas été promis par D.ieu. Aussi prononça-t-il ce vœu :
J’offrirai la dîme de mes biens « si D.ieu est avec moi, s’Il me protège dans la voie où je marche » pour que je reste sur le droit chemin ; si, dans cette intention, Il me donne juste de quoi assurer ma subsistance et de quoi me vêtir, sans m’accorder des surplus m’incitant à abandonner mes objectifs spirituels pour me lancer dans la recherche éperdue des plaisirs matériels ; « et s’Il me ramène en paix à la maison paternelle » sans que j’aie renié mes origines ni l’éducation de mes ancêtres. |