N 0314 - Néviim pour mercredi : Hochèa’(Osée), versets 12.11 à 13.1

#80Traduction incluant des commentaires des Métsoudote*.#81

Qui sert D.ieu connaît richesse et honneurs ; qui L’offense est voué à sa perte

#8011. J’ai parlé aux prophètes, J’ai multiplié les apparitions et, par la voix des prophètes, J’ai fait connaître des visions pour te convaincre que Je veillais sur toi.

12. Ce n’est pas pour rien que le mal s’est abattu sur Guil’ad, mais parce qu’à Guilgal, le premier lieu de culte sacrificiel en Erets-Israel, on a égorgé des bœufs pour Ba’al sur des autels aussi nombreux que des glèbes dans les sillons d’un champ.

(Ici se termine la Haftara suivant le rite séfarade, et commence celle selon le rite ashkénaze).

13. Comment peux-tu attribuer tes richesses à ton savoir-faire ? Pourtant, Ya’akov était totalement démuni lorsqu’il s’est réfugié sur le territoire d’Aram. Il dut travailler sept ans pour une femme, puis rester pâtre sept ans de plus pour une autre femme – car, la première fois, Ra’hel avait été remplacée par Léa. Mas finalement, il repartit chez lui avec toutes les richesses que Je lui avais accordées

14. C’est par un prophète – Moché – que l’Eternel a fait monter Israël d’Egypte, par ce même prophète qu’Il le protégea sur le chemin de la Terre promise. Puisque Sa providence s’exerce sans cesse sur le monde, comment pouvez-vous penser Lui cacher vos méfaits ?

15. Ephraïm L’a cruellement offensé ! Le sang qu’il a versé retombera sur lui. Ses outrages, commis en Le remplaçant par les veaux d’or érigés par Yorov’am, son Souverain les lui fera expier.

13.1. Lorsque Yorov’am, de la tribu d’Ephraïm, adressa de vertes réprimandes au roi Chélomo (Salomon), il fut élevé au rang de roi. Mais il prévariqua en se livrant à l’idolâtrie et périt.#81

Commentaire du jour tiré de Vayikra Raba 12.5 :

Le roi Chélomo épousa la fille de Pharaon le jour même où il finit de construire le Temple. La nuit suivante, il but du vin en l’honneur de ces deux réjouissances. Le lendemain matin, on ne put apporter le sacrifice du Tamid* avant la fin des quatre premières heures du jour, parce qu’il dormait encore et que les clés du Temple étaient sous sa tête. Sa mère vint le réprimander. Selon d’autres, c’est Yorov’am qui vint lui adresser des reproches – comme l’indique ici le prophète. Le Saint béni soit-Il dit à Yorov’am : « Tu n’avais pas le droit de réprimander ainsi le roi d’Israël ! Puisque tu lui as manqué de respect, Je te jure que je vais te faire goûter à la royauté et que tu ne pourras pas te maintenir longtemps à cette haute fonction ! Effectivement, après quelques années de règne, « il prévariqua en adorant le Ba’al et périt ». Autrement dit, même si le roi est coupable, il faut lui parler avec le plus grand respect !