#80Z 0318 - Zohar pour mercredi : Section Vayètsè p 163a
Quelques idées du texte#81
Les paroles de la Tora sont des trésors pour ceux qui sont capables de les apprécier à leur juste valeur
a. A propos du verset (Michlè 9,12) : « Si tu deviens sage, c’est pour ton bien ; si tu deviens persifleur, toi seul en porteras la peine », Rabbi El’azar a déclaré : Malheur aux méchants qui méprisent la Tora ; même quand ils y jettent un coup d’œil, ils ne lui accordent aucun intérêt, aucune valeur, alors que chacun de ses mots est « plus précieux que des perles et tes plus chers trésors ne le valent point » (ibid. 3,15).
b. Imperméables aux enseignements de la Tora, les sots l’ignorent et la méprisent. C’est à leur propos qu’il est dit (Dévarim 32,47) : « Ce n’est pas une parole vide [et si vous la considérez comme telle, cela vient] de vous » – à savoir du vide qui est en vous et que vous projetez sur elle.
c. L’attitude du sage ou du sot envers la Tora n’a aucune incidence sur elle. « Si tu deviens sage, affirme le roi Chélomo (Michlè 9,12), c’est pour ton (seul) bien », car ta connaissance n’ajoute rien à la Tora. « Si tu deviens persifleur, toi seul en porteras la peine », car tu n’enlèves rien à la Tora, et toi, tu perdras la vie dans ce monde et dans le monde futur.
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