H 0319 – Halakha pour mercredi
Rambam Hilkhote Talmoud Tora, de 3.4, 3.8 et 3.10
Traduction incluant des éclaircissements tirés du Pérouch La‘Am*
L’étude, la pratique et le travail professionnel
1. (3.4) Celui qui est placé devant cette alternative : accomplir une Mitsva ou continuer à apprendre la Tora n’interrompra pas son étude si la Mitsva peut être faite par d’autres ; dans le cas contraire, il accomplira la Mitsva puis reprendra son étude.
2. (3.8) Il est écrit à propos de la Tora (Dévarim 30,12-13) : « Elle n’est pas dans le ciel… ni au-delà de l’océan ». « Elle n’est pas dans le ciel » signifie qu’elle ne se trouve ni chez les arrogants ni chez les commerçants qui voyagent au-delà de l’océan. C’est pourquoi, les Sages ont déclaré : « Le commerce à grande échelle ne rend pas nécessairement plus sage ». Et ils ont adressé cette recommandation : « Fais moins de commerce afin d’avoir plus de temps pour étudier la Tora. »
3. (3.10) Celui qui décide d’étudier la Tora sans travailler et s’en remet pour sa subsistance à la charité publique profane le nom de D.ieu, dénigre la Tora, éteint la lumière de la religion, se cause du tort et se prive de la vie dans le monde futur, car il est interdit de tirer profit des paroles de la Tora dans ce monde. Les Sages ont déclaré dans les Pirkè Avote : « Qui tire profit des paroles de la Tora se prive de sa vie dans le monde ». Ils ont dit aussi : « N’en fais pas une couronne pour te grandir ni une pioche pour creuser ». Ils ont également adressé cette recommandation : « Aime le travail et hais les honneurs ». Et encore : « Toute étude de la Tora qui n’est pas accompagnée d’une occupation professionnelle finira par être interrompue et conduire au péché » ; l’intéressé en viendra à voler ses semblables. [cf Réma (Yoré Dé’a Simane 246 § 21) et Chakh (§ 20)
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