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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

Baroukha Mattatia bat Caroline
Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

Lucienne Myriam ELFASSY Bat Sultana Darmon et Yossef(Zouzou) ELFASSY
Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

M 0332 - Michna pour vendredi :

 traité Mikvaote, Chapitre 7 >

Différentes sortes de liquides pouvant invalider un Mikvé*

 

(1) Rappel : Un homme ou un objet rendus impurs doivent être purifiés par immersion dans un Mikvé [bain d’eau de pluie d’une contenance minimale de quarante Séas (= au moins 455 litres) ou dans l’eau d’une source (voir Vayikra 11,36).

De l’eau qui a été puisée (Chéouvine) ou recueillie dans un récipient ne peut servir au rite de purification. En vertu d’un décret rabbinique, si trois Logs (environ un litre et demi) d’eaux puisées sont tombés dans un bain qui ne contenait pas encore quarante Séas d’eau vive, il ne peut plus devenir réglementaire même avec un ajout d’eau vive.

 

(2) Les principales questions abordées dans ce chapitre

 

Première michna : Un Mikvé (bain rituel), reste t il réglementaire lorsque son eau a été mélangée avec certains fluides tels que la neige, la grêle, la rosée, l’eau congelée, le sel, la boue, les grêlons … etc … ?

 

Deuxième michna : Quel est le statut d’un Mikvé constitué en partie d’eaux puisées, de jus de fruit, ou d’eau dans laquelle on a fait bouillir des aliments ?

 

Troisième michna : Un Mikvé dans lequel on a introduit un liquide qui change l’aspect de son eau reste-t-il réglementaire ?

 

Quatrième michna : Peut-on s’immerger dans un Mikvé dont une partie a été colorée par un liquide ?

 

Cinquième michna : Un bassin d’eau naturelle est-il invalidé par trois Logs d’eaux puisées qui sont colorées ?

 

Sixième michna: Quand un Mikvé a tout juste les quarante Séas réglementaires, deux hommes peuvent-ils s’y tremper l’un aprés l’autre ?

Un homme peut-il s’immerger à l’intérieur après y avoir trempé un manteau de laine ?

Comment faire pour y tremper une couverture ou un oreiller en peau ?

 

Septième michna : Comment immerger un grand lit dans un Mikvé ?

Comment peut-on élever le niveau de l’eau d’un Mikvé ?

Comment peut-on purifier une aiguille impure sans la prendre en main ?

 

(3) Exposé du Chapitre 7 du traité Mikvaote

 

Première michna :

Certains liquides peuvent compléter un bassin d’eau naturelle pour qu’il ait les quarante Séas requis pour un bain rituel et le bassin peut devenir réglementaire même s’il en a reçu trois Logs. En revanche, d’autres liquides invalident le bassin d’eau naturelle si trois Logs tombent à l’intérieur et ils ne peuvent le compléter. D’autres encore ne peuvent pas le compléter mais ne l’invalident pas non plus si trois Logs tombent à l’intérieur.

Selon un premier maître anonyme, la neige, la grêle, la rosée qui s’est solidifiée, l’eau qui a congelé sur le sol, le sel, ainsi que la boue qui peut être transvasée comme un liquide d’un récipient à un autre, appartiennent à la première catégorie.

Selon un témoignage de Rabbi ‘Akiva, Rabbi Yichma’el a voulu lui démontrer qu’on ne pouvait pas compléter les quarante Séas d’un bain rituel avec de la neige. Cependant, puisque les habitants de la ville de Mèdva ont témoigné que Rabbi Yichma’el leur avait permis de le faire, ce Sage s’est rangé manifestement à l’avis de son collègue.

Pour Rabbi Yo’hanane ben Nouri, des grêlons qui ont été recueillis dans un récipient sont considérés comme de l’eau puisée.((>))

 

 Deuxième michna

Un bassin contenant moins de quarante Séas d’eau naturelle ne peut être complété par des eaux puisées, pures ou impures, ni par l’eau dans laquelle on a fait bouillir des légumes ou d’autres aliments, ni par le Téméd, c’est-à-dire une boisson faite avec l’eau dans laquelle on a trempé de la lie de vin ou de la pulpe ou des pépins de raisin et qui n’a pas encore fermenté.

Si au moins trois Logs de ces eaux sont tombés dans le bassin, il ne peut plus devenir réglementaire, même avec un ajout d’eau vive,

Des lois différentes sont appliquées à un jus de fruit, le liquide qui sort de poissons salés ou mis en conserve, et le Témed après fermentation. Ces liquides ne peuvent compléter un bassin qui n’a pas les quarante Séas réglementaires, mais ils n’empêchent pas d’y ajouter de l’eau naturelle pour le rendre réglementaire.

Quand on ajoute une séa de n’importe quel liquide – y compris de l’eau puisée – dans un bain rituel de quarante Séas, il reste valable même si on en enlève ensuite la même quantité d’eau naturelle, car la Séa ajoutée est devenue partie intégrante du Mikvé.

 

Troisième michna

Le Mikvé reste valable même si on a lavé à l’intérieur des paniers d’olives ou de raisins qui ont changé son aspect à cause des déchets qui s’y trouvaient.

Rabbi Yossè précise : Un bassin d’eau naturelle n’ayant pas les quarante Séas requises ne pourra plus devenir réglementaire même après l’ajout d’eau vive, s’il a reçu trois Logs d’eau colorés par les teintures qu’on y avait trempées, parce que ce sont des eaux puisées. Si le Mikvé avait les quarante Séas requises, il n’est pas invalidé par la coloration de ses eaux.

En revanche, le Mikvé est invalidé s’il a changé de couleur parce que du vin ou du jus d’olives sont tombés à l’intérieur, parce que cette nouvelle coloration provient d’une matière consistante.

Comment faire dans ce cas-là pour « kachériser » le Mikvé ? S’il n’a pas les quarante Séas requises, on attendra que la pluie lui redonne sa couleur normale. S’il a quarante Séas, on peut y verser de l’eau puisée jusqu’à ce qu’il retrouve sa couleur normale, car un Mikvé de quarante Séas n’est pas invalidé par des eaux puisées.

 

 Quatrième michna

Quand le vin ou le jus d’olives ont changé l’aspect d’une partie d’un bain rituel, il ne faut pas l’utiliser a priori s’il ne contient pas quarante Séas d’eaux ayant conservé leur couleur naturelle.

 

Cinquième michna

Un bassin d’eau naturelle qui n’a pas les quarante Séas requises est invalidé par trois Logs d’eaux puisées seulement si elles ont conservé leur couleur naturelle, mais pas si ces trois Logs ont été colorés par du vin qui s’y était mélangé.

D’après un premier maître, anonyme, dans le cas où les trois Logs contiennent un peu de lait, ils n’invalident pas le bassin d’eau naturelle de moins de quarante Séas, même si le mélange a le même aspect que l’eau, car il n’est pas constitué de trois Logs d’eaux puisées – et le lait n’invalide pas le Mikvé. Selon Rabbi Yo’hanane ben Nouri, si les trois Logs avec le lait ont le même aspect que l’eau, ils invalident le bassin comme s’ils étaient constitués entièrement d’eaux puisées.

 

Sixième michna

D’après un premier maître, anonyme, quand deux hommes se sont immergés l’un après l’autre dans un Mikvé qui contenait tout juste quarante Séas, le premier est pur mais pas le second, parce qu’il n’y a certainement plus assez d’eau après l’immersion du premier. Selon Rabbi Yéhouda, l’immersion du second est valable, elle aussi, si le premier avait encore les pieds dans le Mikvé : en l’occurrence, on considère que l’eau qui est sur le corps du premier est encore reliée au Mikvé.

De même, un homme peut s’immerger dans un Mikvé qui avait tout juste la quantité réglementaire, même après y avoir trempé un manteau de laine qui absorbe beaucoup d’eau, si une partie du manteau est encore dans l’eau.

Quand on plonge dans ce Mikvé un oreiller ou une couverture en peau, dès qu’on a soulevé les bords hors de l’eau, l’eau qui est à l’intérieur est considérée comme « puisée », car l’oreiller et la couverture sont considérés comme un réceptacle. Puisque le Mikvé n’a plus les quarante Séas requises, il sera invalidé si l’eau absorbée par l’oreiller et la couverture y retombe. Pour l’éviter, on les retournera avant de les sortir du Mikvé.

 

Septième michna

Un grand lit impur est purifié par immersion dans un Mikvé contenant tout juste les quarante Séas requises, même s’il faut enfoncer ses pieds dans la boue épaisse qui est au fond du bassin pour qu’il puisse entrer entièrement dans l’eau, parce que les pieds du lit ont été immergés dans l’eau du Mikvé avant de s’enfoncer dans la boue.

Si l’eau d’un Mikvé réglementaire n’est pas assez profonde pour recouvrir entièrement le corps d’un homme, on peut élever le niveau de l’eau, en mettant des fagots de bois poussés vers le fond par une lourde pierre.

Quand une aiguille impure se trouve sur l’une des marches du Mikvé, si on a peur de la faire tomber dans l’eau en la prenant dans la main pour la plonger dans le bain rituel, on peut la purifier en remuant l’eau du Mikvé avec la main ou le pied, de sorte qu’elle recouvre l’aiguille.

 

 



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