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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

Baroukha Mattatia bat Caroline
Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

Lucienne Myriam ELFASSY Bat Sultana Darmon et Yossef(Zouzou) ELFASSY
Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

M0388 - Michna pour dimanche : traité Bérakhote, Chapitre 9
Liste des questions abordées et exposé de la 1ère michna
 Bénédictions à réciter dans certaines circonstances particulières
 
(1) Rappel :Les cinq chapitres du chapitre neuf du traité Bérakhote traitent:
a. Des bénédictions à réciter dans certaines circonstances particulières.
b. De notre amour indissoluble pour D.ieu même en temps de malheur.
c. De la crainte du Ciel et du respect des lieux saints où réside Sa Présence.
 
(2) Récapitulatif des questions traitées
Quelle bénédiction doit-on réciter :
 
Première michna :Sur le site d’un miracle collectif ? Et à un endroit de la Terre sainte d’où l’idolâtrie a été extirpée ?
 
Deuxième michna :Sur une comète ? En cas de tremblement de terre ? En voyant un éclair et en entendant le tonnerre ? Sur un ouragan ? Devant une montagne, la mer, un fleuve ou un désert ?
 
Troisième michna :Lors de la construction ou de l’achat d’une nouvelle maison ou de l’acquisition d’autres biens ? A l’annonce d’une bonne nouvelle ? Et en entendant une mauvaise nouvelle ?
 
Quatrième michna :En entrant dans une ville et en sortant ?
 
Cinquième michna :Quelles mesures de respect sont imposées à celui qui entre sur le mont du Temple ?
 
(3) Exposé de la première michna du chapitre 9 du traité Bérakhote :
Devant le lieu d’un miracle qui s’est accompli pour tout le peuple d’Israël – par exemple là ou il a traversé la Mer des joncs à pied sec – on dit : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a opéré des miracles pour nos pères en cet endroit. » Devant un ancien haut lieu de l’idolâtrie en Terre sainte qui se trouve aujourd’hui désaffecté, on dit : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a extirpé l’idolâtrie de notre terre.»((>))
 
Première michna : Devant le lieu d’un miracle qui s’est accompli pour tout le peuple d’Israël – par exemple là ou il a traversé la Mer des joncs à pied sec – on dit : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a opéré des miracles pour nos pères en cet endroit. » Devant un ancien haut lieu de l’idolâtrie en Terre sainte qui se trouve aujourd’hui désaffecté, on dit : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a extirpé l’idolâtrie de notre terre. »
Deuxième michna :
 Sur les comètes, les tremblements de terre, les éclairs, le tonnerre, les ouragans, ont dit : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, dont la force et la puissance remplissent le monde. »
Devant des montagnes, des collines, des fleuves, des déserts, on dit (si on ne les a pas vus depuis trente jours) : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, l’Auteur de la Création ».
D’après Rabbi Yéhouda, celui qui contemple la grande mer (c’est-à-dire la Méditerranée ou un océan, selon les différents avis) dira : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a créé la Grande Mer » s’il la voit de temps en temps, c’est-à-dire après une interruption d’au moins trente jours.
En cas de pluies abondantes après une période de sécheresse, celui qui a une terre en copropriété dit : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui est bon et bienfaisant. » Il en va de même pour celui qui entend une bonne nouvelle qui réjouit aussi d’autres personnes. A l’annonce d’une mauvaise nouvelle, on dit : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, le Juge de vérité. »
Troisième michna :
Celui qui a construit ou acheté une nouvelle maison ou acquis de nouveaux objets, dira : « Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a prêtés vie, nous a maintenus et nous a permis d’atteindre ce moment. »
En cas de malheur, il faut rendre hommage au « Juge de vérité » même si on y entrevoit certains effets positifs. Lors d’un événement réjouissant, on bénit l’Eternel « qui est bon et bienfaisant » bien qu’il pourrait y avoir des suites fâcheuses.
Il est vain de prier pour un fait passé et irréversible. Par exemple, demander que sa femme enceinte accouche d’un garçon. Ou souhaiter que les plaintes s’élevant de la ville et entendues depuis la route ne proviennent pas de sa maison.
Quatrième michna :
Il faut réciter une prière pour son salut avant d’entrer dans une grande ville où règne l’insécurité, et une formule de gratitude après en être sorti sain et sauf.
 Ben Azaï exige quatre prières – deux à l’entrée et deux à la sortie. Car d’après lui, il faut aussi rendre grâce au Saint béni soit-Il d’avoir pu entrer dans la ville sans anicroche et, au moment de quitter les lieux, implorer Son aide pour la suite du voyage.
Cinquième michna :
Il faut rendre hommage au « Juge de vérité » en temps de malheur avec la même foi sereine qu’au moment de remercier pour Ses bienfaits «Celui qui est bon et bienfaisant ». En effet, il est dit (Dévarim 6,5) : « Tu aimeras l’Eternel, ton D.ieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir ». « De tout ton cœur » – en assujettissant le bon et le mauvais penchant à la volonté du Très-Haut. « De toute ton âme » – même au prix de ta vie. « De tout ton pouvoir (Méodékha) » – avec tous tes moyens financiers..
Autre explication de « Méodékha » – rends-Lui hommage quelle que soit la mesure (Mida) bienveillante ou sévère qu’Il prend à ton égard.
L’amour et la crainte de D.ieu imposent une attitude de respect envers Son lieu de résidence. En conséquence, même celui qui se trouve hors du mont du Temple ne doit pas se conduire avec désinvolture face à la porte orientale du Sanctuaire, car il a vue sur le Saint des Saints*.
Il est interdit aussi d’entrer sur le mont du Temple avec son bâton, ses chaussures ou sa ceinture creuse renfermant une bourse, les pieds empoussiérés, ou dans le seul but de faire un raccourci.
Il est défendu a fortiori de cracher dans ce lieu saint.
Autrefois, à la fin de toutes les bénédictions récitées dans l’enceinte du premier Temple, on modifiait l’énoncé habituel en intercalant seulement les mots : « D.ieu d’Israël depuis ce monde ». Par exemple, la quatrième bénédiction de la ‘Amida* se terminait par : « Béni sois-Tu, Eternel, D.ieu d’Israël depuis ce monde. Béni soit celui qui accorde la connaissance ». A l’époque du second Temple, les Sages instituèrent la formule : « Depuis ce monde et jusqu’au monde à venir » en réaction à la dissidence des Saducéens qui proclamaient l’existence d’un seul monde, ici-bas.

Ils permirent aussi de se saluer l’un l’autre en disant Chalom, qui est l’un des noms de D.ieu, sans que ce soit considéré comme un mépris du Saint béni soit-Il. Leur décision s’appuyait sur un précédent attesté par le verset (Ruth 2,4) : « Et voici que Bo’az venant de Betlé’hem dit aux moissonneurs : "Que l’Eternel soit avec vous !" et ils répondirent : "Que l’Eternel te bénisse !" » On aurait pu objecter que Bo’az a adressé de son propre chef un salut aux moissonneurs en invoquant le nom de D.ieu et qu’on ne saurait suivre son exemple. C’est pourquoi, la michna rapporte ce salut adressé par un ange à Guid’one : « Que l’Eternel soit avec toi, vaillant héros ! » (Choftim 6,12). Cependant, on pourrait prétendre qu’en l’occurrence, l’ange n’avait nullement l’intention de saluer Guid’one en invoquant le nom de D.ieu, mais voulait seulement l’assurer du Saint béni soit-Il. C’est pourquoi, la michna cite un troisième verset (Michlé 23,27) : « Ne méprise pas ta mère parce qu’elle est vieille ». Autrement dit, ne suspecte pas Bo’az d’avoir agi de son propre chef. Adopte la coutume de cet ancien sans craindre de galvauder le nom de D.ieu en l’utilisant dans les formules de politesse, car il est écrit (Téhilim 119,126) : « Il est temps d’agir pour l’Eternel, ils ont transgressé Ta Tora » ; il convient de déroger à la loi pour assurer, paradoxalement, la pérennité de la Tora.



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