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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

Baroukha Mattatia bat Caroline
Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

Lucienne Myriam ELFASSY Bat Sultana Darmon et Yossef(Zouzou) ELFASSY
Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

M0396 - Michna pour lundi : traité Chabat, Chapitre 9

Liste des questions abordées et exposé de la 1ère michna.

Quel objet rend coupable celui qui le transporte, le Chabat, d’un domaine à un autre ?
 
(1) Rappel :Les lois enseignées dans ce chapitre n’ont aucun rapport les unes avec les autres. Elles ont été rassemblées ici parce qu’elles commencent toutes par la formule : « D’où déduit-on que… ? » Les premières michnayote ne se rapportent pas au Chabat.
A partir de la cinquième michna, on revient au sujet évoqué dans le chapitre précédent : l’interdiction de transporter un objet, le Chabat, d’un domaine à un autre.
Le contrevenant est « coupable » de la peine capitale si sa transgression est intentionnelle, et d’un sacrifice expiatoire s’il a agi par mégarde.
 
(2) Récapitulatif des questions traitées
Première michna :D’où déduit-on que des pierres ayant servi à un culte idolâtre rendent impur celui qui les porte, même s’il ne les touche pas ?
 
Deuxième michna :D’où déduit-on qu’un bateau ne peut devenir impur ?
D’où déduit-on que dans le carré d’un champ de six palmes sur six palmes, on peut semer cinq espèces différentes sans transgresser l’interdiction de « Kilaïm* » (les graines hétérogènes) ?
 
Troisième michna :D’où déduit-on qu’une femme devient impure si elle éjecte du sperme trois jours après les dernières relations conjugales ?
D’où déduit-on que l’on baigne un nouveau-né le troisième jour après sa circoncision, fût-ce un Chabat ?
D’où déduit-on qu’il faut attacher, à Yom Kipour, une langue de laine écarlate sur la tête du bouc émissaire ?
 
Quatrième michna :D’où déduit-on qu’il est interdit de se frictionner avec de l’huile, à Yom Kipour, de même qu’il est défendu de boire ?
 
Cinquième, sixième et septième michna :Quelle est la quantité de bois rendant coupable celui qui le transporte d’un domaine à un autre ? Qu’en est-il pour les épices, des écorces de noix ou de grenades ? Pour l’urine, le nitre, la potasse, l’alcali ou le sel de mer ? Pour le poivre odoriférant, le goudron, des aromates et des métaux ? Pour des pierres ou la poussière de l’autel, des lambeaux de Livres ou de leurs couvertures, et des semences ? Pour une sauterelle vivante ou morte ou le morceau d’un cadavre ?
Celui qui transporte la boîte des parfumeurs contenant de nombreuses espèces est-il passible d’un seul sacrifice expiatoire ?
(3) Exposé de la première michna du chapitre 9 du traité Chabat :                       
Rabbi ‘Akiva* dit : D’où déduit-on que des pierres ayant servi à un culte idolâtre rendent impur celui qui les porte, à l’instar d’une femme pendant la période d’impureté menstruelle (voir Vayikra 15, 27 et 33) ? Du verset (Yécha’ya 30,22) : « Tu les rejetteras (les idoles) comme une impure. “Sortez” leur diras-tu ». En mettant en regard l’idole et la femme impure, la Tora a établi une analogie entre les deux. ((>))
 
Première michna :Rabbi ‘Akiva dit : D’où déduit-on que des pierres ayant servi à un culte idolâtre rendent impur celui qui les porte, à l’instar d’une femme pendant la période d’impureté menstruelle (voir Vayikra 15, 27 et 33) ? Du verset (Yécha’ya 30,22) : « Tu les rejetteras (les idoles) comme une impure. “Sortez” leur diras-tu ». En mettant en regard l’idole et la femme impure, la Tora a établi une analogie entre les deux.
Deuxième michna :
D’où déduit-on qu’un bateau reste toujours pur ? Du verset (Michlè 30,19) : « La voie du bateau à travers la mer », qui laisse entendre qu’un navire, à l’instar de la mer, ne peut devenir impur.
D’où sait-on que dans un carré de champ de six palmes de long sur six palmes de large, on peut semer cinq espèces différentes – quatre aux quatre angles du carré et une au milieu – sans transgresser l’interdiction d’ensemencer des graines hétérogènes (voir Vayikra 19,19) ? Du verset (Yécha’ya 61,11) : « Ainsi que la terre fait éclore (Totsi) son germe (Tsim’ha) et les jardins font pousser (Tatsmia’h) leurs plantes ». Les termes « Totsi », « Tsim’ha » et « Tatsmia’h » font allusion, chacun, à une espèce différente et « leurs plantes », au pluriel, à deux autres – soit cinq en tout. Et les Sages savaient que ces cinq espèces différentes, évoquées dans le verset, pouvaient être ensemencées, sans se mélanger, dans un carré de champ de six palmes sur six palmes.
Troisième michna :
 D’où déduit-on qu’une femme devient impure si elle éjecte du sperme trois jours après les dernières relations conjugales ? Du fait que Moché dit aux Hébreux avant la Révélation (Chémote 19,15) : « Tenez-vous prêts pour (être purs) le troisième jour ; n’approchez point d’une femme ».
D’où déduit-on que l’on baigne un nouveau-né dans l’eau chaude le troisième jour après sa circoncision, fût-ce un Chabat – car à ce moment-là, il souffre beaucoup et il peut être en danger de mort ? De ce qu’il est dit à propos des habitants de Chékhem qui avaient accepté de se circoncire (Bérèchite 34,25) : « Le troisième jour, alors qu’ils souffraient… »
D’où déduit-on qu’il faut attacher, à Yom Kipour, une langue de laine écarlate sur la tête du bouc émissaire « chargé » des péchés d’Israël ? Du verset (Yéch’aya 1,18) : « Vos péchés fussent-ils comme l’écarlate, ils peuvent devenir blancs comme neige. »
Quatrième michna :
D’où déduit-on qu’il est interdit de se frictionner avec de l’huile, à Yom Kipour, de même qu’il est défendu de boire ? A défaut d’une preuve formelle, on peut y trouver une allusion dans ce verset (Téhilim 109,18) : « Il a endossé la malédiction comme une tunique ; elle arrive comme de l’eau dans son corps, comme de l’huile dans ses membres ». Ce verset établit une analogie allégorique entre l’eau et l’huile qui pénètrent dans le corps, mais on ne peut en tirer une preuve dans le domaine de la Halakha pour interdire à Yom Kipour la friction d’huile au même titre que la boisson.
Cinquième michna :
 On est coupable si on transporte, le Chabat, d’un domaine à un autre assez de bois pour cuire un œuf à la coque ou assez d’épices pour l’assaisonner – même en joignant plusieurs variétés en quantités infimes.
Pour des écorces de noix dont on extrait la teinture verte, pour celles de grenades dont on tire la teinture rouge, pour l’isatis dont on extrait un colorant bleu et pour la garance dont la racine fournit un colorant rouge, on est coupable si on en transporte assez pour teindre un morceau d’étoffe ajouté, à titre décoratif, sur le bonnet d’un enfant. D’après un premier Sage, anonyme, pour l’urine, le nitre, la potasse, l’alcali ou le sel de mer, on est coupable si on en transporte suffisamment pour laver le morceau d’étoffe ajouté au bonnet. D’après Rabbi Yéhouda, même si elles sont en quantité suffisante pour laver une tache de sang apparue sur le vêtement d’une femme.
Sixième michna :
Pour le poivre odoriférant, le goudron, des aromates, des métaux, ne quantité infime suffit à rendre coupable celui qui les transporte, le Chabat, d’un domaine à un autre. D’après un premier Sage, anonyme, il en va de même pour des pierres ou la poussière de l’autel du Temple, ainsi que pour des lambeaux de Livres ou ceux de leurs couvertures ; elles ont une importance même en quantité infime car, en raison de leur sainteté, on les met de côté pour les enterrer. Selon Rabbi Yéhouda, cette loi s’applique aussi aux accessoires servant à un culte idolâtre, car il est dit (Dévarim 13,17) : « Il ne devra rien rester entre tes mains de ce qui a été mis en anathème » ; en l’occurrence, même « un rien » a son importance.
Septième michna :
Celui qui, le Chabat, transporte par mégarde la boîte d’un parfumeur d’un domaine à un autre est passible d’un seul sacrifice expiatoire, même si elle contient de nombreuses sortes de senteurs, car il les a toutes sorties en une fois.
D’après un premier Sage, anonyme, lorsque des semences sont destinées à la consommation, celui qui les transporte est coupable seulement si elles ont au moins le volume d’une figue sèche ; si ce sont des semences de jardinage, il est coupable même pour une quantité minime, comme indiqué dans la première michna du dixième chapitre.
 
Selon Rabbi Yéhouda ben Béteira, même cinq semences suffisent à rendre coupable celui qui les transporte, le Chabat, d’un domaine à un autre.
Seules deux semences de courges, de concombres ou de fèves égyptiennes rendent coupable le contrevenant, alors que pour une sauterelle vivante d’une espèce autorisée il suffit d’une quantité minime.
On est coupable pour le fragment d’un cadavre ayant le volume d’une figue sèche ; pour « l’oiseau des vignes » (une variété de sauterelle autorisée) vivant ou mort, une quantité minime suffit, car on le conserve avec soin comme remède. D’après Rabbi Yéhouda, il en va de même pour une sauterelle vivante même interdite à la consommation, parce qu’on la garde pour la donner comme jouet à un enfant.


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