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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

Baroukha Mattatia bat Caroline
Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

Lucienne Myriam ELFASSY Bat Sultana Darmon et Yossef(Zouzou) ELFASSY
Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

G0557  - Guémara pour mercredi

Extrait du traité Baba Métsi’a, p. 33a

Les Biblistes, les Talmudistes et les ignorants

 

Rappel : La michna (ibid.) a établi qu’il faut rendre d’abord l’objet perdu par le maître avant celui du père.

Dans la Guémara, des Sages se demandent si « un maître » est celui qui enseigne la Bible, la Michna, le Talmud ou un autre savoir.

 

Guémara : À ce propos, une baraïta compare les avantages des différentes disciplines de la Tora :

« L’étude de la Tora écrite est méritoire, mais n’a qu’une valeur relative. Par sa concision, le texte biblique ne permet pas de connaître les règles précises de chaque commandement.

Apprendre la Michna est encore plus méritoire et digne de récompense, parce qu’elle explicite les lois de la Tora écrite et orale.

Cependant, il n’y a pas mieux que la Guémara qui approfondit le sens des Michnayote et résout leurs contradictions.

Et, conclut la baraïta, cours toujours à la Michna plutôt qu’à la Guémara ».

           

Apparemment, cette baraïta présente une contradiction interne, car elle affirme d’abord qu’ « il n’y a pas mieux que la Guémara » et recommande ensuite : « Cours toujours à la Michna ! »

           

Rabbi Yo’hanane répond : Les enseignements de la baraïta ont été énoncés à deux moments différents. A l’époque de Rabbi Yéhouda Hanassi*, après trois générations de persécutions pendant lesquelles les multiples discussions entre l’Ecole de Hillel* et de l’Ecole de Chamaï* n’avaient pu être approfondies, il rassembla tous les Sages d’Erets-Israël pour classifier et analyser les diverses traditions reçues, afin de trancher les débats et fixer la Halakha. Dans ce contexte, il fit cette déclaration, tirée de l’exégèse biblique : « Il n’y a pas mieux que la Guémara ! », c’est-à-dire l’approfondissement des enseignements de la Michna. En conséquence, tous ses élèves délaissèrent la Michna pour se consacrer à la Guémara, comme il l’avait recommandé. Ensuite, de peur que les Michnayote, qui sont le fondement du Talmud, ne tombent dans l’oubli ou soient déformées, il lança cet appel public : « Cours toujours à la Michna ! »

           

Quelle interprétation exégétique l’avait conduit, dans un premier temps, à accorder la priorité à l’étude de la Guémara ? La même que Rabbi Yéhouda fils de Rabbi ‘Elaï, qui a expliqué : Quel est le sens du verset (Yécha’ya 58,1) : « Raconte à Mon peuple ses transgressions, et à la maison de Ya’akov sa faute » ? Pourquoi le prophète associe-t-il les transgressions à « Mon peuple » et « la faute » relativement légère à « la maison de Ya’akov » ? Réponse : La formule « Raconte à Mon peuple ses transgressions » se réfère aux disciples des Sages dont les erreurs involontaires sont comptées comme des transgressions préméditées, parce qu’ils auraient dû apprendre la Guémara pour approfondir le sens de la Michna au lieu de tirer des conclusions hâtives. « Et à la maison de Ya’akov sa faute » se rapporte aux ignorants dont les transgressions préméditées sont comptées comme des fautes involontaires, car ils ne sont pas conscients de la gravité de leurs actes.

           

Cette interprétation rejoint la déclaration du même Rabbi Yéhouda (fils de Rabbi El’aï) dans les Pirkè Avote (4,13) : « Sois vigilant dans l’étude de la Guémara, car une faute involontaire dans ce domaine te sera comptée comme une transgression préméditée ».

           

A propos des différents niveaux d’étude de la Tora, Rabbi Yéhouda fils de Rabbi El’aï a exposé une autre interprétation exégétique. Il est écrit (Yécha’ya 66,5) : « Ecoutez la parole de l’Eternel, vous qui révérez Sa parole. Vos frères disaient, vos ennemis, ceux qui vous repoussent : “Pour mon nom, la gloire de l’Eternel se manifestera”. Nous verrons votre joie. Eux seront honteux ». Quel est le sens de ce verset ? Rabbi Yéhouda explique chaque expression séparément :

« Vous qui révérez Sa parole », ce sont les disciples des Sages, qui ont appris de leurs maîtres respectifs le sens profond des enseignements rapportés dans la Michna.

« Vos frères », ce sont les spécialistes de la Bible, qui méconnaissent les règles de la Halakha.

« Vos ennemis », ce sont les spécialistes de la Michna qui n’aiment guère les étudiants de Guémara, car ces derniers les accusent d’avoir une influence néfaste en statuant d’après le sens obvie des Michnayote.

« Ceux qui vous repoussent », ce sont les personnes du commun qui haïssent les Sages pour leur érudition et leurs exigences trop lourdes pour elles. On aurait pu croire qu’il ne reste aucun espoir, aucune porte de salut pour ces « frères », ces « ennemis », et « ceux qui vous repoussent », car chaque groupe affirme : « Pour mon nom, la gloire de l’Eternel se manifestera », si bien qu’il n’y a aucune possibilité d’entente. C’est pourquoi, le prophète ajoute : « Nous (tous, c’est-à-dire moi-même, « vos frères », « vos ennemis » et « ceux qui vous repoussent ») verrons votre joie ». On aurait pu comprendre par erreur que « votre joie » se réfère à celle des païens, alors que les Enfants d’Israël seront humiliés ? Aussi le prophète précise-t-il : « Eux seront honteux » – ce sont « eux », les païens qui seront honteux, tandis qu’Israël se réjouira. ((>))



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