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Hebreu
A la mémoire de :
Joseph Raphaël Dahan Ben Bida Amar
décédé le 7 juillet 2007 - 21 Tamouz 5767

Eliyahou Mattatia ben Sara Russo
Décédé le 28 12 1984 - 4 Tévet 5745

Baroukha Mattatia bat Caroline
Décédée le 28 Juillet 2000 - 25 Tamouz 5760

Rabbi 'Hanania Ouaknine Ben Chélomo et ra'hel
décédé le 3 Tévet 5761

Marat Reina Ouaknine bat Mali'ha et David
décédée le 16 Tichri

Prosper Messaoud Sebbah ,Clémence André Sebbah, Léon Yéhouda Daoudi, Jacob Yaacov Daoudi, Sarah Daoudi, Yaacov Uzan


Koskas Rahamim Clément ben Raphaël et Maïssa
décédé le 5 Janvier 1986 - 24 Tevet 5746

Lucienne Myriam ELFASSY Bat Sultana Darmon et Yossef(Zouzou) ELFASSY
Décédés respectivement le : 2 Adar 5767 (20/2/07) et 27 Elloul 5738 (29/09/78)

Giles Kiki Yaacov Zarka
décèdè le 18 Juillet 2007-3 Av 5767

Jacques Temstet fils de Rika et de Gabriel
décédé le 23/09/2003 - 26 Eloul 5763

G0565 - Guémara pour jeudi

Extrait du traité Zéva’him  page 118a

La consommation des sacrifices de moindre sainteté au Tabernacle de Chilo

 

(1) Introduction

a. Après la sortie d’Egypte, la deuxième année du séjour des Hébreux dans le désert, en l’an 2449 de la Création du monde (-1312), le Tabernacle (« Michkane ») – ou « Tente du rendez-vous » (« Ohel Mo’ed) » – avec un autel, la table, le candélabre et l’Arche sainte contenant les Tables de la Loi, fut construit sur l’ordre de D.ieu, ; c’est là qu’Il parlait à Moché et que les sacrifices étaient offerts.

Après l’entrée en Erets-Israël, le « Michkane » fut d’abord établi à Guilgal pendant quatorze ans. Ensuite, il fut bâti en pierres à Chilo. Détruit 369 ans plus tard, il fut réédifié à Nov. Après la destruction de Nov, treize ans plus tard, il fut érigé à Guiv’one. D’après le Talmud (Sota 9a), après la construction du premier Temple, les objets de culte qui dataient de l’époque de Moché furent enterrés au mont du Temple.

 

b. Il existe des sacrifices « éminemment saints » («Kodchè kodachim»*), et des sacrifices de « moindre sainteté » («Kodochim Kalim*»). La première catégorie comprend les holocaustes (« ‘Ola »*), les sacrifices exiatoires («‘Hatate»*), les offrandes de culpabilité (« Acham »*), les offrandes de paix communautaires («Chalmè Tsibour») et les oblations de farine («Ména’hote*»). La seconde catégorie inclut notamment les offrandes de paix individuelles («Chalmè ya’hid »*), les offrandes de gratitude («Chalmè Toda»), la dîme des animaux (« Ma’assèr Béhèma») et l’agneau pascal (« Pessa’h »).

 

(2) Guémara :

a. La michna (Zéva’him 112b) a précisé qu’à Chilo les sacrifices éminemment saints devaient être consommés à l’intérieur du Sanctuaire, alors que ceux de moindre sainteté et la dîme pouvaient être mangés à tout endroit d’où Chilo était visible.

D’où déduit-on cette dernière règle, interroge la Guémara ? Quatre réponses seront présentées ci-après :

 

- Première réponse, donnée par Rabbi Ocha’ya : Il est écrit à propos de l’interdiction d’apporter des sacrifices au-delà des limites imparties (Dévarim 12,13) : « Garde-toi bien d’offrir des holocaustes en tout lieu d’où tu verras [le Tabernacle] ». D’après ce verset, c’est seulement offrir des holocaustes qui est interdit à cet endroit, mais on peut les consommer là.

La Guémara objecte : Peut-être le verset doit-il être compris ainsi : Tu n’as pas le droit d’offrir, à cet endroit, des holocaustes sur un autel, mais tu peux les égorger là-bas !

Rabbi Yanaï répond : La Tora a exclu cette possibilité, en ajoutant dans le verset suivant : « Uniquement au lieu que l’Eternel aura choisi dans l’une de tes tribus, là tu offriras les holocaustes, là tu accompliras tout ce que Je t’ordonne ». Ce verset établit clairement que tous les rites sacrificiels – notamment, l’égorgement de l’animal – doivent être effectués à l’endroit où il est offert, c’est-à-dire, comme l’avait indiqué le verset précédent, à l’intérieur du Sanctuaire, et non à tout endroit d’où le lieu de résidence du Tabernacle est visible. On en conclut que seule la consommation est permise à cet endroit, et uniquement pour les sacrifices de moindre sainteté ou pour la dîme, puisque pour les sacrifices éminemment saints, la Tora ordonne explicitement de les manger à l’intérieur du Sanctuaire (Vayikra 6,9 et 19).

 

- Rabbi Abdimi bar ‘Hassa indique une deuxième source biblique de l’autorisation de consommer les sacrifices de moindre sainteté à tout endroit d’où l’on pouvait voir Chilo : Quand l’Ecriture décrit la frontière nord du territoire de la tribu d’Ephraïm, elle dit notamment (Yéhochoua’ 16,6) : « Puis [la frontière] tournait à l’est de Taanate Chilo », c’est-à-dire à l’endroit où, plus tard, chaque passant se lamenterait (« Mitané », de la même racine que Taanate), en se rappelant qu’il avait consommé des sacrifices dans ce lieu, d’où l’on pouvait apercevoir Chilo avant sa destruction.

 

- Troisième référence : Parmi les bénédictions adressées à ses fils avant sa mort, Ya’akov dit (Bérèchite 49,22) : « C’est un rameau fertile que Yossef, un rameau fertile au bord d’une fontaine (« ‘Ayine »). Rabbi Abahou l’interprète ainsi : en récompense du refus de Yossef de repaître ses yeux (« ‘Ayine ») de la femme de Potiphar, l’autorisation a été donnée de consommer des sacrifices (de moindre sainteté) à tout endroit d’où l’on pouvait apercevoir Chilo, situé dans le territoire d’Ephraïm, second fils de Yossef.

 

- Quatrième référence : Parmi les bénédictions adressées avant sa mort aux tribus d’Israël, Moché parle à propos de Yossef (Dévarim 33,16) de « la faveur (Ratsone) de Celui qui résidait dans le buisson (Sénè). » Rabbi Yossè fils de Rabbi ‘Hanina comprend cette expression ainsi : puisque Yossef n’a pas voulu (Ratsa) repaître ses yeux de la femme de Potiphar, l’autorisation fut donnée de consommer les sacrifices de moindre sainteté dans le territoire de ses frères qui le haïssaient (Sonim), en tout endroit d’où l’on pouvait voir Chilo, situé dans le territoire d’Ephraïm, second fils de Yossef.((>))

 

b. Un Sage a précisé qu’on avait le droit de consommer les sacrifices de moindre sainteté en tout endroit d’où l’on pouvait voir toute la ville de Chilo, sans que rien ne fasse séparation.

Rabbi El’azar a donné comme exemple à Rabbi Chim’one ben Eli’yakim la synagogue de Ma’one, d’où l’on pouvait voir toute la ville de Chilo, sans que rien ne fasse obstruction.

Selon Rav Papa, on avait le droit de consommer les sacrifices de moindre sainteté en tout endroit d’où on avait une vue même partielle de Chilo.

Rav Papa lui-même a posé une question : Que se passe-t-il à un endroit d’où l’on peut apercevoir Chilo seulement en se mettant debout ? Peut-on consommer les sacrifices de moindre sainteté même en restant assis, ou bien est-ce interdit même debout, puisqu’on ne voit pas la ville quand on est assis, qui est la position ordinaire pour le repas ?

Rabbi Yirmeya a posé une question similaire concernant celui qui voit Chilo quand il est au bord d’un cours d’eau, mais pas quand il est sur le cours d’eau.

Ces deux questions restent sans réponse.



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