T1105 – Tora pour dimanche : versets 1.1 à 1.6
Traduction de la Toradu jour incluant des commentaires de Rachi
Moché est appelé par D.ieu
Rappel :A la fin de Pékoudè, la dernière Paracha du Livre de Chémote, la Tora a indiqué que le Tabernacle était fin prêt mais recouvert d’une épaisse nuée, symbolisant la Présence divine, qui empêchait Moché d’y entrer. Alors,
1. l'Éternel appela («Vayikra ») Moché, et lui parla, depuis la Tente du rendez-vous, en ces termes :
2. Parle aux Enfants d'Israël et dis-leur : Si quelqu'un d'entre vous veut présenter à l’Eternel une offrande volontaire de bétail, c'est dans le gros ou le menu bétail que vous choisirez votre offrande.
3. Si cette offrande est un holocauste pris dans le gros bétail, il l'offrira mâle, sans défaut. Il le présentera au seuil de la Tente du rendez-vous, suivant son bon vouloir, devant l’Eternel.
4. Il appuiera sa main sur la tête de l’animal offert en holocauste et il sera agréé en sa faveur pour lui obtenir propitiation.
5. On égorgera le taureau devant l’Eternel ; les fils d'Aarone, les Cohanim, recueilleront et apporteront le sang jusqu’à l’autel, puis ils en aspergeront le tour de l'autel qui est à l'entrée de la Tente du rendez-vous.
6. Alors on dépouillera l’animal offert en holocauste et on le dépècera par quartiers.
Commentaire du Zohar sur le verset 1 : Le Alef à la fin du mot Vayikra est écrit en petit pour montrer que même au moment où Moché fut « appelé » par D.ieu pour communiquer avec lui dans la Tente du rendez-vous, il n’était pas parvenu à la perfection, car celle-ci ne peut être atteinte qu’en Terre sainte.
Selon d’autres commentaires, le petit Alef fait allusion à la modestie de Moché, qui se « rapetissait » toujours devant le Créateur et devant ses semblables.
Commentaire de Or Ha’hayim* sur le verset 2 : La plus belle offrande que l’on peut présenter à l’Eternel, c’est de s’efforcer de rapprocher du Père céleste les cœurs des Enfants d’Israël qui ont été séparés de Lui. Pour permettre ce rapprochement, le Saint béni soit-Il a demandé aux hommes valeureux d’adresser des remontrances en cas de besoin. Il les punit en premier s’ils se dérobent à cette tâche, mais leur accorde une grande récompense s’ils l’accomplissent, conformément à cet enseignement talmudique (Yoma 87a) : « Aucun péché n’est commis par l’intermédiaire de celui qui confère du mérite à la collectivité », car le Saint béni soit-Il le préserve des erreurs involontaires. Telle est l’idée exprimée par l’expression « une offrande pour l’Eternel ».
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