K 0011 - Kétouvim pour lundi : Livre de Michlè, versets 1.7 à 1.10
Traduction incluant des commentaires des Métsoudote*.
Conseils d’un père à son fils
7. La crainte de l’Eternel est le commencement, la condition préalable de la connaissance, car les sots qui ne craignent pas l’Eternel n’ont que mépris pour la sagesse et la morale.
8. Ecoute, mon fils, les remontrances de ton père, car c’est dans ton seul intérêt qu’il te les adresse ; ne délaisse pas les paroles de la Tora que t’enseigne ta mère.
9. Car elles forment un gracieux diadème enserrant étroitement ta tête et un collier pour ta gorge.
10. Mon fils, si des pécheurs cherchent à t’entraîner, ne leur cède pas.
Commentaire sur le verset 1.7 extrait de Rabénou Yona*: « La crainte de l’Eternel est le commencement de la connaissance », et la condition pour qu’elle perdure chez celui qui l’a acquise. En effet, nos maîtres enseignent dans les Pirké Avote : «Qui donne la préséance à la crainte du péché sur la sagesse conservera cette dernière. Mais celui qui donne la préséance à la sagesse sur la crainte du péché ne la conservera pas. »
Commentaire sur les versets 1.7 et 1.8 tiré du Gaone de Vilna*: Ces deux versets font référence aux commandements, positifs et négatifs, de la Tora. En effet, on peut les comprendre ainsi : « La crainte de l’Eternel est le commencement de la connaissance » de la Tora. « Ecoute, mon fils les remontrances de ton père » lorsqu’il te pousse à respecter les commandements positifs. « Ne délaisse pas la Tora de ta mère », c’est-à-dire les commandements négatifs qu’elle t’enseigne.
On retrouve ici les trois « associés » dans l’acte de procréation : le Saint béni soit-Il, le père et la mère.
Commentaire sur le verset 1.9 tiré du Ralbag*: Dans ce verset, la « tête » fait référence à l’intelligence, et la « gorge » à la parole qui s’exprime à travers elle. Elles ne sont de toute beauté et comme parées de bijoux que si elles sont au service de la sagesse.
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