H 0111 - Halakha pour lundi : Choul’hane ‘Aroukh ,Yoré Dè’a,
Hilkhote Talmoud Tora : Traduction de l’extrait du chapitre 247
De l’importance de la Tsédaka*
1. (a) Faire la charité chacun selon ses moyens est un commandement positif* maintes fois répété dans la Tora. Celui qui s’en abstient transgresse également cet interdit (Dévarim.15, 7) : « S’il y a chez toi un pauvre, d’entre tes frères, dans l’une de tes villes, au pays que l’Eternel, ton D.ieu, te destine, tu n’endurciras point ton cœur, ni ne fermeras ta main à ton frère nécessiteux.»
(b) Celui qui détourne son regard du pauvre est traité de vaurien et comparé à un idolâtre.
(c) Il faut se montrer particulièrement attentif à ce commandement, car la non-assistance immédiate à un pauvre peut lui être fatale. Ainsi, le Talmud (Ta’anite 21a) rapporte que Na’houm Ich Gam Zou s’accusa de la mort d’un pauvre qu’il n’avait pas secouru à temps.
2. Jamais personne ne s’appauvrira ni subira le moindre dommage pour avoir porté assistance aux pauvres.
3. Le Saint béni soit-Il se montre miséricordieux envers toute personne qui a pitié des pauvres.
4. La charité écarte les décrets funestes et elle sauve de la mort en temps de famine, comme il arriva à la veuve de la ville de Tsarfite (qui reçut de l’huile en abondance après avoir offert de l’eau au prophète Elie ; voir I Mélakhim chap. 17).
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