H 0119 - Halakha pour mardi : Choul’hane ‘Aroukh, Yoré Dè’a,
Hilkhote Tsédaka : Traduction de l’extrait du chapitre 248
Qui doit cotiser pour la Tsédaka* et de qui peut-on accepter des dons ?
1. (a) Chacun est tenu de faire la charité. Même un pauvre qui vit de la charité publique doit donner à un autre une partie de ce qu’il reçoit.
(b) Si le tribunal rabbinique estime qu’un individu n’a pas donné sa quote-part, il peut le forcer par contrainte physique et par saisie de ses biens,
2. On peut prendre en gage le bien d’une personne pour une œuvre charitable, même le vendredi – bien que le propriétaire pourrait se prétendre occupé par les préparatifs du Chabat.
3. En revanche, même si des orphelins sont très riches, on ne leur impose pas une cotisation pour les pauvres – fût-ce pour racheter des captifs juifs emprisonnés par des non-Juifs – sauf si on veut le faire dans leur intérêt, pour qu’ils acquièrent une bonne réputation.
4. (a) Les préposés aux caisses de charité n’accepteront des femmes, des domestiques et des enfants mineurs que des dons minimes, et non une chose de grande valeur.
(b) Qu’est-ce qui est considéré comme « un don minime » ? Tout dépend du degré de richesse ou de pauvreté du chef de famille.
(c) Si ce dernier s’y oppose, on n’acceptera même pas un don minime de sa femme, de son domestique ou de son enfant mineur.
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