T 0121 - Tora pour mercredi: versets 12.16 à 13.1

Traduction de la Tora du jour incluant des commentaires de Rachi

Puni par D.ieu, Pharaon demande à Abram de quitter l’Egypte

Introduction: A son arrivée en Egypte en compagnie de son mari qu’elle présente comme son frère, Saraï a été enlevée par Pharaon.

16. Quant à Abram , il [Pharaon] lui fit du bien à cause d’elle ; il eut du menu et du gros bétail, des ânes, des esclaves mâles et femelles, des ânesses et des chameaux.

17. Mais l’Eternel affligea de plaies terribles Pharaon et sa maison, à cause de Saraï (« ‘Al Dévar Saraï »), l’épouse d’Abram..

18. Pharaon manda Abram et dit : « Qu’as-tu fait là à mon égard ? Pourquoi ne m’as-tu pas déclaré qu’elle est ta femme ?

19. Pourquoi as-tu dit: “Elle est ma sœur”, de sorte que je l’ai prise pour moi comme épouse ? Or maintenant, voici ta femme, prends-la et va-t-en ! »

20. Pharaon lui envoya des hommes qui l’accompagnèrent avec sa femme et tout ce qui lui appartenait afin de les protéger.

1. Abram remonta de l’Egypte, lui, sa femme et toute sa suite, et Loth avec lui vers le midi.

Commentaire sur le verset 12.17 extrait du Kéli Yakar*: Ce verset suscite deux questions : Pourquoi l’Ecriture répète-t-elle ici que Saraï était l’épouse d’Abram ? Et pourquoi Pharaon fut-il affligé « de plaies terribles » pour s’être approché d’elle, alors qu’il était convaincu qu’elle était la sœur d’Abram et que ses avances étaient donc parfaitement légitimes ?

En fait, Saraï lui avait révélé en privé qu’elle était la femme d’Abram. Dès lors, le verset se comprend ainsi :  « L’Eternel affligea de plaies terribles Pharaon  et sa maison » parce que le monarque égyptien n’avait pas tenu compte de « la parole de Saraï » (« ‘Al Dévar Saraï ») qui lui avait avoué être « l’épouse d’Abram », et non sa sœur, comme elle l’avait affirmé aux officiers.

Commentaire sur le verset 12.20 extrait du Tsééna Ourééna*: Par miracle, Phararon fit raccompagner Abram avec « tout ce qui lui appartenait », sans lui reprendre les nombreux cadeaux offerts à celui qui l’avait trompé en se faisant passer pour le frère de Saraï.