H 0127 - Halakha pour mercredi : Choul’hane ‘Aroukh, Yoré Dè’a,
Hilkhote Tsédaka : Traduction de l’extrait du chapitre 249
Huit manières de faire la charité
1. (6) Il y a huit niveaux de Tsédaka, de plus en plus élevés :
Le plus haut : apporter son soutien à un pauvre en lui faisant un don [Cf. Chakh], en lui accordant un prêt, en le prenant comme associé ou en lui procurant un travail, pour qu’il ne dépende de personne et ne soit pas réduit à la mendicité.
2. (7) Au niveau inférieur : faire la charité de manière anonyme, sans savoir à qui l’argent est destiné et sans que le bénéficiaire sache de qui il l’a reçu. Par exemple : donner à une œuvre de bienfaisance.
3. (8) Au niveau inférieur : le donateur connaît l’identité du bénéficiaire, mais celui-ci ne sait pas de qui il reçoit. Ainsi, de grands Sages déposaient en secret leur obole devant la porte des maisons des pauvres.
4. (9) Au niveau inférieur : le donateur ne connaît pas l’identité du bénéficiaire, mais celui-ci sait de qui il reçoit. Ainsi, certains Sages jetaient des pièces derrière leur dos afin que les pauvres puissent venir les ramasser sans éprouver aucune honte.
5. (10) Au niveau inférieur : donner au pauvre de la main à la main avant d’avoir été sollicité.
6. (11) Au niveau inférieur : donner au pauvre de la main à la main après avoir été sollicité.
7. (12) Au niveau inférieur : donner au pauvre avec parcimonie mais avec le sourire.
8. (13) Enfin, au niveau le plus bas : donner au pauvre en faisant grise mine.[Il est à noter qu’en montrant effectivement combien cela nous coûte, fait passer le statut de l’acte de Tsédaka à ‘Avera.]
Quoi qu’il en soit, celui qui fait la charité ne doit pas en tirer orgueil, car il perdrait toute récompense et serait puni pour cela. Cependant, celui qui donne un objet à une œuvre charitable a le droit de demander d’y inscrire son nom.
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