H 0143 - Halakha pour vendredi : Choul’hane ‘Aroukh, Yoré Dè’a,
Hilkhote Tsédaka: Traduction de l’extrait du chapitre 255
Tout faire pour ne pas être réduit à la mendicité
1. (a) On doit toujours éviter de recourir à la charité publique et endurer mille souffrances plutôt que de dépendre d’autrui. Ainsi, les Sages ont recommandé : « Rends ton Chabat comme un jour de semaine (en te contentant d’un repas frugal) plutôt que de dépendre d’autrui ».
(b) Même un honorable Sage qui est devenu pauvre exercera n’importe quel métier plutôt que de dépendre d’autrui.
2. (a) Celui qui trompe son monde et demande la charité alors qu’il n’en a aucun besoin, ne mourra pas avant de dépendre réellement d’autrui.
(b) En revanche, celui qui s’abstient, par orgueil, de demander la charité alors qu’il en a un besoin vital – par exemple, un vieillard, un malade ou une personne accablée de souffrances – est comme un meurtrier et sera tenu responsable de sa propre mort. Toute la souffrance qu’il endure lui sera comptée comme des fautes et des péchés.
(c) Cependant, qui a droit à la charité et préfère se priver, rester dans une situation difficile et mener une vie pénible plutôt que d’être à la charge du public ne mourra pas avant d’avoir assez d’argent pour entretenir d’autres personnes. C’est à son sujet qu’il est écrit (Yirmeya 17: 7) : «Béni soit l’homme qui place sa confiance en l’Eternel ».
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