H 0151 - Halakha pour Dimanche : Choul’hane ‘Aroukh Yoré Dè’a
Traduction d’extraits du chapitre 257
Est-il recommandé de s’engager à faire un don charitable ?
1. (3) La charité appartient à la catégorie des vœux. C’est pourquoi, celui qui dit : « Je m’engage à verser telle somme comme don charitable » ou « Cette somme est pour un don charitable » est obligé de la donner immédiatement aux pauvres. S’il tarde à le faire alors qu’il dispose de cette somme et que des pauvres se trouvent sur place, il transgresse l’interdit : « Quand tu auras fait un vœu […] ne tarde pas à l’accomplir » (Dévarim.23,22). S’il ne trouve pas de pauvre, il mettra l’argent de côté jusqu’à ce qu’il rencontre une personne dans le besoin.
. Cependant, chacun a le droit, de prélever de l’argent pour les pauvres, de le conserver et de le distribuer, petit à petit, comme il lui convient.
. Ceux qui gèrent la caisse de charité ont le droit de convertir en or l‘argent reçu s’ils y ont été autorisés par le donateur.
2. (4) De manière générale, il vaut mieux s’abstenir de tout vœu. C’est pourquoi, celui qui s’engage à à faire un don aux pauvres doit préciser qu’il le fait « sans que soit un: vœu formel (Béli Nèder) »
3. (8) Les administrateurs de la communauté ne sont pas tenus de subvenir aux besoins d’un pauvre ayant des proches parents riches susceptibles de l’aider, même si ces derniers versent leur quote-part à la caisse de charité de la communauté.
4. (9) Il ne faut pas donner à un seul pauvre tout l’argent mis de côté pour la Tsédaka*.
5. (10) Lors du partage des sommes d’argent collectées pour les pauvres, on veillera à ne pas favoriser les proches parents au détriment des autres.
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