N 0154 – Néviim pour Lundi : Livre II Mélakhim versets, 4.7 à 4.10
Traduction incluant des commentaires des Métsoudote*.
Le prophète Elicha’ fait connaissance de la Chounamite
Introduction : Dans le passage précédent, la veuve du prophète ‘Ovadia a rempli d’huile, par miracle, tous les récipients dont elle disposait.
4.7. Elle vint l’annoncer à l’homme de D.ieu qui dit : « Va vendre cette huile, et paie ta dette ; puis, toi et tes fils, vous vivrez avec le surplus. »
Après le secours apporté par le prophète à la veuve et ses enfants, voici un autre épisode important de sa vie.
8. Il arriva, un jour, qu’Elicha’ se rendit dans la localité de Chounam. Là vivait une femme riche, qui le pressa de manger chez elle. Depuis, chaque fois qu’il passait par cette ville, c’est là qu’il entrait pour manger.
9. Elle dit à son époux : « Certes, je sais que c’est un homme de D.ieu, un saint, cet homme qui nous visite toujours, et nous devons donc lui faire honneur en lui réservant un endroit dans notre maison. C’est pourquoi,
10. préparons, je te prie, une petite chambre haute maçonnée et plaçons-y, pour son usage, lit, table, siège et flambeau ; lorsqu’il viendra chez nous, il pourra s’y retirer tout seul ».
Commentaire sur le verset 4.8 tiré du Malbim*: Avant de recevoir l’hospitalité, il faut vérifier si le maître de maison en a les moyens et s’il le fait de tout cœur. Ainsi, Elicha’ accepta l’invitation de la Chounamite parce qu’elle était « une femme riche » et elle « le pressa de manger chez elle », en montrant qu’elle souhaitait réellement lui réserver un bon accueil.
Commentaire sur le verset 4.8 extrait du Yalkout Chim’oni* § 228 : Celui qui, à l’exemple de la Sunamite, offre l’hospitalité à un Sage en lui donnant à manger et à boire a autant de mérite que s’il avait offert un sacrifice. (En effet, le repas du Juste dans la sainteté est comme le sacrifice d’un animal sur l’autel, appelé « la table de l’Eternel »). |