H 0159 - Halakha pour Lundi :Choul’hane ‘Aroukh Yoré Dé’a
Traduction d’extraits du chapitre 335
Quelques règles relatives au devoir de visite aux malades
1. C’est un commandement positif de rendre visite aux malades : les proches parents et les amis sur-le-champ, et ceux qui ne sont pas de la famille après trois jours. Cependant, si quelqu’un est frappé subitement d’une grave maladie, tous pourront lui rendre visite immédiatement.
2 L’obligation de rendre visite à un malade s’applique aussi à un personnage important et à une personne du même âge (qui, selon le Talmud, « prend un soixantième de la maladie »). Plus on multiplie les visites et mieux c’est, à condition de ne pas déranger le malade.
3 Celui qui rend visite à un malade couché à terre ne s’assiéra pas plus haut que lui sur un lit, une chaise ou sur un banc, car la Présence divine se trouve au chevet du malade.
4 On ne doit pas rendre visite à un malade durant les trois premières heures de la journée : puisqu’en général le malade se sent mieux à ce moment-là, le visiteur ne verra pas combien il est important d’implorer la miséricorde en sa faveur. [De nos jours le Halakha est différente : cf Yalkout Yossef, Avéloute 1,3.]
On ne le visitera pas non plus durant les trois dernières heures de la journée : les douleurs étant particulièrement pénibles à ce moment-là, le visiteur pourrait renoncer à prier pour lui en le croyant perdu.
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