H 0167 - Halakha pour Mardi : Choul’hane ‘Aroukh ‘Hochéne Michpate
Traduction d’extraits du chapitre 87
Quelques règles relatives aux serments imposés par les juges
1. (16) Il faut prêter serment debout, en prononçant le nom de D.ieu ou l’un de Ses surnoms. A posteriori, celui qui est resté assis n’aura pas besoin de recommencer. Un Sage est autorisé a priori à rester assis, que le serment soit imposé par la Tora ou la loi rabbinique, pour répondre à une plainte fondée sur une certitude ou une simple hypothèse.
. Selon certains décisionnaires, un plaideur tenu de prêter serment à la partie adverse n’est pas exempté de cette obligation même s’il a juré au tribunal, avant le début du procès, qu’il s’en tiendrait à la stricte vérité.
2. (17) Voici comment se déroule le serment imposé par les juges : se tenant debout avec un Rouleau de la Tora dans les bras, l’intéressé prête serment au nom de D.ieu ou de l’un de Ses surnoms, en l’énonçant lui-même ou en répondant Amen à la formule de serment exprimée par les juges.
. S’il prête serment lui-même, il dira : « Je jure au nom du D.ieu d’Israël – ou « par Celui qui a pour nom Le Miséricordieux » ou encore « par Celui qui a pour nom Le Compatissant » – que je ne dois rien à un tel. ». Ou bien : « Que je sois maudit par l’Eternel, le D.ieu d'Israël – ou « par Celui qui a pour nom Le Miséricordieux », ou encore « par Celui qui a pour nom Le Compatissant » – si je dois quoi que ce soit à un tel. »
. S’il choisit de répondre Amen à la formule de serment exprimée par les juges, ceux-ci devront dire : « Nous te faisons jurer au nom du D.ieu d’Israël – ou « par Celui qui a pour nom Le Miséricordieux » ou encore « par Celui qui a pour nom Le Compatissant » – que tu ne dois rien à un tel » et l’intéressé répondra Amen. Autre formule possible : « Qu’un tel fils d’un tel soit maudit par l’Eternel, le D.ieu d’Israël – ou « par Celui qui a pour nom Le Compatissant » – s’il doit quoi que ce soit à un tel et qu’il le nie. », et l’intéressé répondra Amen.
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