m 0168 - Moussar pour Mardi : traduction allégée d’un passage de
Rambam Hilkhote Toumat Tsara’ate 16.10
La Tsara’ate* est une punition pour la médisance
a. Venant punir la médisance, la Tsara’ate frappait d’abord la maison, puis les objets en peau, les vêtements et enfin la personne elle-même.
b. Au début, la Tsara’ate apparaissait sur les murs de la maison du médisant. S’il s repentait, sa maison redevenait pure ; sinon elle devait être démolie et les objets en peau du pécheur étaient atteints à leur tour.
c. S’il se repentait, ses objets redevenaient purs ; sinon, ils devaient être brûlés et la Tsara’ate se propageait alors sur les vêtements.
d. S’il se repentait à ce stade, ses vêtements redevenaient purs ; sinon, il était atteinte dans sa chair jusqu’à ce qu’il renonce à la médisance.
e. On peut se convaincre de la gravité de la médisance en s’inspirant de l’exemple de Myriam, la sœur de Moché : alors que ce dernier n’était qu’un nourrisson, elle avait risqué sa vie pour le sauver des eaux du Nil et s’était occupée de lui comme une mère. Néanmoins, dès qu’elle parla contre lui, elle fut frappée par la Tsara’ate.
f. C’est pourquoi, celui qui veut rester dans le droit chemin doit fuir la compagnie des médisants et rester auprès de ceux qui font de la Tora et de la sagesse leur seul sujet de conversation. |