K 0171 – Kétouvim pour Mercredi : Livre de Michlè : versets 4.4 à 4.9
Traduction incluant des commentaires des Métsoudote*.
De l’importance d’étudier la Tora avec assiduité
4.4. Lorsque j’étais, moi aussi, un enfant couvé sous le regard de mon père, un fils tendrement et uniquement aimé par ma mère, atteste le roi Chélomo, mon père m’instruisait en me disant avec amour : « Que ton cœur s’attache à mes paroles, garde mes préceptes que je t’adresse au nom de D.ieu et tu vivras grâce à eux ! »
5. Acquiers la sagesse, acquiers la raison, n’oublie pas, ne délaisse pas les paroles de ma bouche, ni aucune de mes mises en garde.
6. Ne l’abandonne pas, la Tora, et elle te gardera ; aime-la et elle te préservera de toute embûche.
7. Le principe premier de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse en étudiant régulièrement et avec assiduité ; au prix de tous tes biens, rends-toi possesseur de la raison.
8. Recherche-la et elle t’élèvera ; elle te vaudra de l’honneur si tu t’attaches à elle de manière indéfectible.
9. Elle posera sur ta tête un diadème de grâce, elle te ceindra d’une couronne de gloire.
Commentaire sur le verset 4.6 : Ici, D.ieu adresse cet appel aux Enfants d’Israël : « N’abandonnez pas Ma Tora ! » Le Talmud (Baba Métsi’a 85a) rapporte que ni les sages, ni les prophètes ne savaient « pourquoi ce pays (Erets-Israël) a été ruiné et dévasté » (Yirmeya 9.11) au moment de la destruction du premier Temple. L’explication fut donnée par le Saint béni soit-Il Lui-même : « C’est parce qu’ils ont abandonné la Tora que Je leur avais donnée. » (ibid 12), en ne récitant pas avant l’étude la bénédiction y afférente. – ce qui prouvait qu’ils ne la considéraient pas comme un don précieux (Rachi, ibid.).
Ainsi, même une étude teintée de mépris est considérée comme un abandon de la Tora, justifiant la destruction de la Terre sainte et l’exil du peuple d’Israël !
Commentaire sur le verset 4.5 tiré du Gaone de Vilna*: Si tu ne trouves pas un maître prêt à t’enseigner la Tora à titre bénévole, acquiers-en un en lui versant un salaire. Ensuite, fais-en de même, si nécessaire, pour avoir un compagnon d’étude.
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