m 0184 - Moussar pour Jeudi : traduction allégée d’un passage de
Séfer ‘Harédim p. 70a
Quelle consolation pour le pauvre ?
a. Au lieu de se révolter, celui qui est réduit à la misère en raison de ses fautes doit se taire et considérer ce qui lui reste comme une marque de grande mansuétude à son égard.
b. Il se rappellera aussi que la pauvreté est une peine de substitution pour la Tsara’ate*.
c. Il se dira enfin que, en raison de ses péchés, il est pire que le bœuf et l’âne, car il est écrit (Yécha’ya 1,3) : «Le bœuf connaît son possesseur, l’âne la crèche de son maître ; mais Israël ne connaît rien. » Il devrait donc se réjouir d’être traité comme eux et suivre leur exemple en supportant le joug sans rechigner.
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