K 0195 – Kétouvim pour dimanche : Michlè(Les Proverbes), versets 4,15 à 4.20
Traduction incluant des commentaires des Métsoudote*
Les voies tortueuses et ténébreuses des méchants contrastent avec le chemin lumineux du Juste
Rappel : Le chapitre 4 compare la voie des Justes à celle des méchants.
4.15. Evite-le, le chemin des méchants, ne t’y aventure pas, détourne-toi et passe outre.
16. Car ceux-là ne peuvent dormir qu’ils n’aient fait du mal ; le sommeil les fuit s’ils n’ont causé quelque chute.
17. Il faut qu’ils mangent le pain de l’iniquité, qu’ils boivent le vin de l’injustice.
18. Tandis que le sentier des Justes est comme la lumière du matin, dont l’éclat va croissant jusqu’en plein jour.
19. Le chemin des pervers est sombre comme les ténèbres ; dans leur aveuglement, ils ne voient pas les obstacles qui se dressent devant eux et ne savent donc pas ce qui les fait trébucher.
20. Mon fils, sois attentif à mes paroles, incline l’oreille à mes discours.
Commentaire sur le verset 4.18, tiré du Malbim* : Le mot « ora’h », traduit par « sentier », désigne un petit chemin qui va de la route principale au village. A première vue, les Justes empruntent un sentier, jalonné d’obstacles, évoquant la faible lumière du matin, reflétée par les rayons du soleil, mais son éclat va croissant jusqu’en plein jour. De même, la lumière de l’âme est couverte au début par la brume opaque du corps et de la matérialité, mais sa lumière finit par percer ces épais nuages et briller de mille feux. |