m 0216 – Moussar pour mardi
Traduction allégée d’un passage du Séfer HaRokea’h 2a
L’amour, la joie et l’humilité au service de D.ieu
Attachée à D.ieu par de forts liens d’amour et de joie, l’âme ne sert pas son Maître contre son gré ; même si on voulait l’en empêcher, elle brûlerait du désir de Le servir et d’accomplir la volonté du Créateur avec joie et droiture, conformément à la recommandation du Psalmiste (Téhilim 100,2) : « Servez l’Eternel dans la joie » et encore « La joie sur les cœurs droits » (ibid. 97,11).
Au lieu de Le servir pour son profit ou sa gloire, l’homme doit se dire : « Moi qui suis méprisable et délaissé par les hommes, qui suis ici aujourd’hui et demain dans la tombe, moi qui ai été conçu dans le péché et qui suis plein de déchets, comment ai-je été choisi et créé pour devenir le serviteur du Roi de gloire ? »
Quand l’âme est animée d’une crainte profonde, l’amour brûle en elle et sa joie augmente. La sagesse de l’homme illumine sa face et il réjouit tous ceux qui aiment Son nom ; elle l’incite à accomplir la volonté du Créateur de tout cœur, avec joie et ardeur.
Celui qui aime D.ieu ne pense pas à son honneur personnel ni aux vains plaisirs de ce monde ; il n’a d’autre aspiration que d’accomplir Sa volonté et d’inciter les autres à sanctifier Son nom en se dévouant corps et âme pour Lui, comme Abraham, qui jura de ne rien prendre du butin (voir Bérèchite 14,23), pour que le roi de Sodome ne prétende pas l’avoir aidé à s’enrichir, et comme Pin’has, qui n’hésita pas à mettre sa vie en danger en tuant Zimri (Bamidbar 25,7-8).
Il ne cherche pas à faire l’important, ne prononce pas de vaines paroles, ne regarde pas les femmes, ne répond pas aux insultes, ne pense qu’au Créateur, chante Ses louanges, et un amour ardent anime toutes ses pensées. |