K 0219 – Kétouvim pour mercredi : Livre de Michlè, versets 5.3 à 5.8
Traduction incluant des commentaires des Métsoudote*
Contrairement aux apparences, les voies hérétiques et celles de la Tora sont inconciliables
Comme indiqué précédemment (voir K0211), Chélomo rapporte des recommandations que son père, le roi David, lui avait adressées, notamment :
5.3. Il faut faire attention à ne pas être détourné de la voie de la Tora, parce que les lèvres séduisantes de l’étrangère – les doctrines hérétiques – distillent du miel et son palais est plus onctueux que l’huile.
4. Mais à la fin [ce miel] devient amer comme l’absinthe, et [ce palais] acéré comme un glaive à double tranchant.
5. Ses pieds descendent à la mort, ses pas aboutissent au Chéol.
6. N’essaie pas de concilier sa voie avec le chemin de la vie, de la Tora, car ses sentiers en sont éloignés au point que tu ne sauras pas leur trouver un point commun.
7. Et maintenant, mes fils, après avoir entendu les sévères mises en garde que mon père m’avait adressées en dépit de l’affection qu’il me portait, écoutez-moi à votre tour et ne vous écartez point des paroles de ma bouche.
8. Mon fils, dit-il à chacun d’eux, éloigne tes pas de cette étrangère, ne t’approche pas de l’entrée de sa maison.
Commentaire sur les versets 5.3 à 5.5, tiré du Yalkout Chim’oni*
« L’étrangère » est comme une épée à double tranchant, parce qu’elle fait perdre à l’homme son droit à l’existence ici-bas et dans le monde futur. En effet, « ses pieds descendent à la mort » et après avoir subi les pires souffrances, celles-ci ne le sauvent pas de la géhenne ; après sa mort, « ses pas aboutissent au Chéol » ! |