H 0247 – Halakha pour dimanche
Rambam Hilkhote Yéssodè HaTora, de 6.3 à 6.5
Différentes règles se rapportant à l’interdiction d’effacer le nom de D.ieu
1. (6.3) Il est permis d’effacer un préfixe accolé à un nom de D.ieu. Par exemple, le « lamed » de « la-Hachem » ou le « bète » de « Bé-Elokim » n’ont pas le même caractère sacré que le nom de D.ieu.
En revanche, il est interdit d’effacer le suffixe d’un nom de D.ieu, comme le « Kaf » final de « Elokékha » ou les lettres « Kaf » et « mêm » de « Elokékhem » ; elles sont assimilées aux lettres du nom de D.ieu, dont la sainteté s’étend sur elles. Bien que ces suffixes soient sacrés et qu’il soit interdit de les effacer, le contrevenant n’est pas passible de la peine du fouet d’après la loi de la Tora, mais il y est condamné par la loi rabbinique.
2. (6.4) Même si quelqu’un a écrit seulement les deux premières lettres (Alef et Lamed) du nom « Bé-Elokim » ou « yod et hè » du Tétragramme, il est interdit de les effacer, parce que ce sont des noms de D.ieu en soi. Il en va de même à fortiori s’il avait l’intention dès le début d’écrire seulement le mot Y-a, formé des deux premières lettres du Tétragramme, car c’est un Nom en soi et une partie du Nom ineffable. En revanche, si quelqu’un a écrit les deux premières lettres (Chine Daléte) de Chada-ï ou « Tsadi et bète » de Tsébaote, on a le droit de les effacer parce qu’elles n’ont en soi aucun caractère de sainteté.
3. (6.5) Les autres surnoms qui sont des qualificatifs élogieux du Saint béni soit-Il, tels que « ‘Hanoune » ( miséricorD.ieux ), « Ra’houm », (clément) « Ha-Gadol » ( le Grand) « Ha-Guibor » ( le Fort), «Ha- Nora » (le Redoutable), « Ha-Néémane » (le Fidèle), « Kana » ( le Jaloux) et « ‘Hazak » (le Puissant) sont comme les autres termes de la langue sacrée et il est permis de les effacer quand ils ne font pas partie d’un Livre sacré. |