N 0250 – Néviim pour lundi : Livre de Malakhi, versets 1.7 à 1.10
Traduction incluant des commentaires des Metsoudote*
La conduite inqualifiable des Cohanim à l’époque du second Temple
7. Poursuivant ses critiques contre les Cohanim, commencées au verset 6 (voir Neviim pour dimanche), D.ieu leur déclare : A la question que vous M’avez posée : En quoi avilissons-nous Ton nom ? Je réponds : Vous apportez sur mon autel un aliment souillé. Et si vous Me demandez : En quoi T’avons-nous souillé ?, Je vous répondrai : « C’est en disant que l’autel sur lequel on apporte les sacrifices, la table de l’Eternel est abjecte et répugnante, parce qu’on y verse du sang et on y brûle des graisses.
8. En outre, lorsque vous venez M’immoler une [bête] aveugle, ce n’est point un mal à vos yeux, puisque vous méprisez Mon autel et abominez les sacrifices que Je vous ai prescrits. Pour la même raison, ce n’est pas non plus un mal à vos yeux quand vous amenez une [bête] éclopée ou malade. Présente-la donc à ton satrape pour te faire pardonner une faute que tu as commise à son égard ! Tu verras s’il te fera bon accueil, s’il te témoignera sa faveur, dit le D.ieu des armées.
9. Et maintenant, disent les autres tribus d’Israël aux Cohanim, faites un essai : soyez donc nos intercesseurs devant D.ieu pour voir s’Il va nous favoriser grâce à vos prières, alors que c’est à cause de vous qu’Il a agi de la sorte en nous infligeant un châtiment sévère.
Est-ce par vous qu’Il peut devenir propice au peuple ? déclare le D.ieu des armées. Pourtant un accusateur ne peut devenir un défenseur !
10. Ah ! S’il s’en trouvait un parmi vous pour fermer les portes du Temple afin que vous ne veniez plus fouler Mon parvis et que vous n’allumiez plus Mon autel en pure perte ! Je n’ai aucun plaisir à vous voir, dit le D.ieu des armées. L’offrande de votre main, Je ne la veux pas et Je ne l’agréerai pas !
Commentaire du jour, tiré de différents auteurs : Le prophète montre qu’au lieu de servir D.ieu avec zèle et amour, les Cohanim sacrifient des bêtes infirmes qu’ils n’oseraient pas offrir au gouverneur du pays. L’acte religieux devient une pratique « aveugle », comme les bêtes apportées qu’ils apportent en sacrifice, irréfléchie, superstitieuse et donc bien éloignée de la volonté divine ! Ce désir insensé de se donner bonne conscience par des rites extérieurs, effectués sans amour et sans crainte du Ciel, se retrouve malheureusement à toutes les générations !
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