T 0273 - Tora pour Jeudi : Versets 26.6 à 26.10
Traduction du texte du jour incluant des commentaires de Rachi.
Yits’hak fait passer Rivka pour sa sœur, mais la vérité est découverte
6. Yits’hak demeura à Guerar.
7. Les habitants du lieu s’enquérirent au sujet de sa femme. Il dit : « Elle est ma sœur », car il n’osait dire : « C’est ma femme ». Il pensait : « Les gens du lieu pourraient me tuer à cause de Rivka, car elle est d’une grande beauté ».
8. Or, il y demeurait depuis longtemps lorsque Avimélekh, roi des Philistins, regardant par la fenêtre, vit Yits’hak plaisanter avec Rivka, sa femme.
9. Avimélekh manda Yits’hak et dit : « Assurément, c’est ta femme ; comment donc as-tu pu dire : “Elle est ma sœur !” ? » Yits’hak lui répondit : « Parce que je me disais : Je pourrais périr à cause d’elle ».
10. Avimélekh dit : « Que nous as-tu fait là ! Peu s’en est fallu qu’un homme de notre peuple n’eût commerce avec ta femme et tu nous aurais rendus coupables ».
Commentaire tiré de Siftè ‘Hakhamim* : « Avimélekh… vit Yits’hak plaisanter avec Rivka ». Apparemment, Yits’hak manqua de retenue en donnant des marques d’affection à sa femme devant la fenêtre. Selon Siftè ‘Hakhamim, c’est exactement le contraire : le verset veut dire qu’ « Avimélekh, regardant par la fenêtre, vit »… qu’elle était fermée ; il comprit alors que Yits’hak et Rivka se livrait, en toute pudeur, à des actes d’intimité entre mari et femme.
|