Traduction incluant des éclaircissements tirés du Pèrouch la‘Am
Un enseignement avec ou sans interprète, mais avec beaucoup de patience
1. (4.3a) Le maître peut enseigner de vive voix à ses élèves.
Il peut aussi faire appel à un interprète placé entre lui et les élèves. Dans ce cas, il dit le cours à l’interprète qui le transmet aux élèves. Quand ils ont une question à poser, ils la soumettent à l’interprète qui interroge le maître ; celui-ci donne la réponse à l’interprète, qui la transmet à l’intéressé. Le maître ne doit pas parler plus fort que l’interprète, et réciproquement quand celui-ci lui pose une question.
2. (4.3b) L’interprète ne doit rien ajouter, ni retrancher, ni changer aux paroles du maître, à moins qu’il soit son père ou son maître.
Le maître dit : « Voici ce que m’a enseigné mon maître » ou « voici ce que m’a enseigné mon vénéré père ». Lorsque l’interprète répète ces propos à l’assistance, il les dit au nom du Sage : il mentionne le nom du père ou du maître en question, en disant : « Voici ce qu’a enseigné maître Untel », bien que le maître lui-même n’ait pas mentionné le nom du Sage, parce qu’il est interdit d’appeler son père ou son maître par son nom.
3. (4.4) Un maître ne doit pas se mettre en colère si les élèves n’ont pas compris son enseignement, mais l’expliquer même cent fois jusqu’à ce qu’ils comprennent le sens profond de la loi.
De même, un élève qui n’a pas compris ne doit pas avoir honte de le dire, mais redemander plusieurs fois des explications, si nécessaire. Si son maître s’irrite contre lui, il lui dira : « Maître ! Cela fait partie de la Tora et je dois l’apprendre, mais mon intelligence est limitée ! » |