m0040 - Moussar pour jeudi
Traduction allégée d’un passage du Séfer Hayachar de Rabbi Zéra’hyia
L’homme a tendance à oublier qu’il est mortel
a. Mon cœur, mon cœur, tu sais que j’ai été créé en vue de retourner un jour à la poussière ! Pourquoi ne penses-tu à ta fin depuis ta naissance ? Pourtant, tu sais bien que tes jours sur la terre sont comme une ombre fugitive et que chacun d’entre eux te rapproche de la tombe !
b. Toi qui n’es que poussière, comment as-tu osé te rebeller ? Pourquoi ne penses-tu pas au jour où tu perdras toute ta sagesse, où ta langue se collera au palais, où l’on te portera pour te jeter dans la tombe, où tu devras rendre des comptes pour toutes tes actions et où tu verras le lourd tribut à payer pour tes fautes ?
c. Lorsque ton âme quittera ton corps qui sera livré à la vermine, chez qui pourras-tu chercher de l’aide ? Qui te protègera ?
Tu te diras alors : « Malheur à moi, car j’ai méprisé la parole de l’Eternel et suivi les inclinations de mon cœur ! »
d. C’est pourquoi, remercie ton Créateur tant que ton âme se trouve dans ton corps ! Retourne vers Lui et à sa Tora tant que l’étincelle de vie qui est en toi ne s’est pas éteinte. |