Traduction incluant des éclaircissements tirés du Pérouch la-‘Am
Hiérarchie au sein de la maison d'étude
1. (4) Il faut se lever au passage d’un Sage qui monte un animal, comme devant celui qui marche à pied, car c’est exactement pareil.
2. (5) Lorsqu’un maître chemine en compagnie de deux élèves, il se met au milieu, son disciple éminent à sa droite et l’autre à sa gauche.
3. (6a) Celui qui aperçoit un Sage – un membre quelconque du Grand Sanhédrin* – ne se lève devant lui qu’au moment où il se rapproche à une distance de quatre coudées et peut se rasseoir dès qu’il est passé.
En revanche, il doit se lever dès qu’il aperçoit le président de cette haute instance rabbinique, c’est-à-dire le vice-président du Grand Sanhédrin, et il ne peut se rasseoir avant que ce dernier se soit éloigné de quatre coudées.
Il se lève aussi dès qu’il aperçoit le président du Grand Sanhédrin mais, dans ce cas, il ne peut se rasseoir avant que ce dernier se soit assis à sa place ou ait disparu de sa vue.
Lorsque le président du Grand Sanhédrin entre dans la maison d’étude , toute l’assistance se lève et ne peut se rasseoir avant qu’il en ait donné l’ordre. On lui fait une haie d’honneur jusqu’à ce qu’il entre et gagne sa place ; dans les autres rangées, les assistants restent assis.
4. (7) Lorsqu’un Sage – c’est-à-dire un membre quelconque du Grand Sanhédrin – s’avance petit à petit dans la maison d’étude, les assistants se lèvent à tour de rôle devant lui quand il approche d’eux à une distance de quatre coudées puis se rassoient après son passage, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il entre et gagne sa place.
5. (7b) Les enfants des Sages qui ont le privilège d’être assis à côté de leur père ainsi que les élèves n’ayant pas encore reçu l’ordination rabbinique mais qui sont utiles au public par leurs sages observations peuvent, si nécessaire, « sauter » sur la tête de ceux qui sont déjà assis afin de regagner leur place. Cependant, ce n’est pas un titre de gloire pour les disciples des Sages d’entrer en dernier, car cela apparaît plutôt comme un manque d’empressement.
Si l’un d’entre eux a été obligé de sortir de la maison d’étude pour un besoin impératif, il peut regagner sa place.
Les enfants des Sages s’assoient face à leur père s’ils sont suffisamment intelligents pour écouter et comprendre ses propos ; dans le cas contraire, ils s’assoient derrière leur père, face à l’assistance. |