Traduction allégée d’un passage du Séfer ‘Harédim 68a
Les troupeaux des hommes sous la houlette du Berger
a. En affirmant que les paroles de la Tora sont « plus précieuses que l’or et que beaucoup d’or fin » (Téhilim 19,11), le Psalmiste avertit ceux qui remplissent leur maison d’or et d’argent que les biens matériels n’ont aucune valeur dans le monde futur ; il faut accumuler les bonnes actions, le seul bien qu’ils peuvent emporter dans l’au-delà !
b. En disant que « Noa’h marchait avec D.ieu » (Bérèchit 6,9), la Tora veut dire qu’il s’isolait avec son Créateur en restant à l’écart de ses semblables. Ou bien, qu’il avait tellement l’habitude de penser au Créateur qu’il n’était pas distrait par la présence d’autres personnes. Car Lui, Il regarde à tout moment chacune de Ses ouailles, mais elles ne doivent regarder que le Berger.
Dans la même perspective, le roi David déclare (Téhilim 23,1) : « L’Eternel est mon Berger, je n’En ai pas moins » – je ne suis pas moins bien que les autres, car tous sont égaux devant Lui et Il veille sur moi autant que sur chacun des êtres humains.
Et il ajoute (ibid. 23,4) : « Dussé-je suivre la sombre vallée de la mort, je n’aurai pas peur car Tu es avec moi ». Il veut dire : Personne ne pourra me faire du mal sans Ta permission. C’est le bâton du Berger qui me frappe ! Et il conclut, en toute logique : « Ton bâton et Ton appui sont une consolation ! » |