- Le manche d’un outil fait séparation et invalide l’immersion s’il est mal enfoncé ou s’il est cassé.
- L’immersion d’un objet n’est pas valable s’il a été plongé à l’envers dans le Mikvé.
- Il faut pencher un objet sur le côté si l’eau du Mikvé n’entre pas dans toutes ses parties quand on l’immerge tout droit – par exemple, dans le cas d’un bol ou d’un calice étroits aux extrémités et larges au milieu.
- Pour que l’eau puisse pénétrer dans un récipient dont le bec est recourbé vers l’intérieur – tel que l’encrier d’un simple particulier – il faut faire un trou sur le côté, comme Yossef le Cohen l’avait fait sur son encrier.((>))
- Le manche d’un outil fait séparation et invalide l’immersion s’il est mal enfoncé ou s’il est cassé.
- L’immersion d’un objet n’est pas valable s’il a été plongé à l’envers dans le Mikvé*.
- Il faut pencher un objet sur le côté si l’eau du Mikvé n’entre pas dans toutes ses parties quand on l’immerge tout droit – par exemple, dans le cas d’un bol ou d’un calice étroits aux extrémités et larges au milieu.
- Pour que l’eau puisse pénétrer dans un récipient dont le bec est recourbé vers l’intérieur – tel que l’encrier d’un simple particulier – il faut faire un trou sur le côté, comme Yossef le
Cohen l’avait fait sur son encrier.
L’eau du Mikvé doit pouvoir entrer dans un oreiller ou une couverture en peau devenus impurs, mais pas dans une couverture ronde, ni dans une balle en peau remplie de poils ou de duvet, ni dans la forme en peau d’une chaussure, ni dans une amulette, ni dans les Téfiline, parce qu’on n’est pas censé remplir ces objets ni les vider régulièrement. La règle d’or à ce sujet : quand un objet n’est pas fait pour être rempli et vidé régulièrement, on peut le laisser fermé lors de l’immersion.
En vertu de la règle précédente, l’eau d’un Mikvé n’a pas besoin d’entrer dans les nœuds faits par un pauvre à son vêtement déchiré, ni dans ceux qui se trouvent aux pans d’un habit, ni dans ceux qui relient la lanière à la sandale, ni dans celui de la lanière des Téfilinede la tête s’il est bien serré, ni dans celui de la lanière desTéfilinedu bras s’il est assez fort pour l’empêcher de bouger à l’intérieur, ni dans l’anse d’une outre, ni dans la courroie du sac en peau des bergers.
En revanche, l’eau du Mikvé doit pouvoir entrer dans le nœud qui est fait à un sous-vêtement pour l’attacher aux épaules, dans celui des lanières des Téfilinede la tête ou du bras, s’il est lâche, et dans ceux servant à attacher une sandale. De même, il faut bien tendre le bord d’un drap au moment de son immersion ; autrement, l’eau ne pourrait entrer dans les replis.
Quand on immerge un vêtement lavé qui est plié et encore mouillé, il est purifié dès qu’il se forme comme des bulles et qu’une partie du vêtement se soulève hors de l’eau ; c’est le signe que l’eau qui imprègne le vêtement a été en contact avec l’eau du Mikvé. En revanche, un vêtement lavé qui est déjà sec ne sera purifié par immersion qu’après la disparition des bulles indiquant que l’eau du Mikvé a atteint toutes les parties du vêtement.
D’après un premier Sage, anonyme, quand le manche d’un ustensile va être coupé parce qu’il est trop long, il suffit de l’immerger jusqu’à la partie qui doit rester. Rabbi
Yéhouda demande de l’immerger entièrement, car il ne considère pas ce qui va être coupé comme inexistant.
D’après le premier Sage, anonyme, il suffit d’immerger dans le Mikvé jusqu’à quatre Téfa’him (environ quarante centimètres) de la corde d’un grand seau, et dix Téfa’him (environ un mètre) pour un petit seau, car seule cette partie de la corde est considérée comme une anse. Selon Rabbi Tarfone, il faut immerger entièrement l’anneau d’un grand seau, même s’il dépasse quatre Téfa’him ou dix Téfa’him pour un petit seau.
C’est seulement si la corde est cousue à un panier qu’elle peut être rendue impure avec lui.
D’après l’Ecole de Chamaï, on ne peut immerger un récipient contenant de l’eau chaude dans un Mikvé froid ou un récipient contenant de l’eau froide dans un Mikvé chaud, ni un récipient d’eau propre dans un Mikvé sale ou un récipient d’eau sale dans un Mikvé propre ; en d’autres termes, l’eau d’un récipient n’est considérée comme faisant partie du Mikvé dans lequel elle est plongée que si elle lui ressemble en tous points. Mais l’Ecole de Hillel affirme le contraire.
De l’avis unanime l’immersion d’un récipient contenant un autre liquide que l’eau est nulle et non avenue, car le liquide fait séparation.
D’après un premier Sage, anonyme, l’immersion d’un récipient contenant des
eaux lustrales* (de l’eau vive mélangée avec la cendre de la vache rousse) n’est valable que s’il n’était même pas rempli à moitié – de sorte qu’après l’immersion, la quantité d’eau du Mikvé sera supérieure à celle des
eaux lustrales. Selon Rabbi Yossè, un Revi’ite (86 à 150 gr.) d’
eaux lustrales ou d’un autre liquide contenu dans n’importe quel récipient fait séparation.
Différents aliments d’un volume total de ‘Hatsi Pérass (deux œufs d’après
Rachi, ou un œuf et demi d’après
Rambam) ou différents liquides d’un volume total d’un quart de
Log rendent impur celui qui les consomme. Il apparaît donc qu’on est plus sévère sur ce point que pour invalider un Mikvé, puisqu’un bassin n’ayant pas les quarante
Séas réglementaires ne devient inutilisable que s’il reçoit trois
Logs d’eaux puisées.
La huitième michnadu chapitre n’a pas été traduite, car elle ne peut être comprise que par des initiés.