m0496 - Moussar pour lundi
Traduction allégée d’un passage du Séfer ‘Harédim 69b
Il faut purifier son cœur, notamment pendant la prière
a. Fils de l’homme, tu sais que D.ieu calque Sa conduite envers toi sur la tienne. Tu souhaites que toutes Ses pensées soient tournées vers toi quand tu L’appelles du fond de ta détresse ; fais-en de même pendant la prière et libère ton cœur de toutes tes préoccupations matérielles. C’est le sens du verset (Téhilim 145,18) : « L’Eternel est proche de tous ceux qui L’appellent, de ceux qui L’appellent sincèrement ». Autrement, Il dira, comme Yifta’h aux anciens de Guil’ad (Choftim 11,7) : « Pourquoi venez-vous à moi maintenant que vous êtes dans la détresse ». Selon un dicton populaire, rapporté par le Talmud de Jérusalem (Ta’anite 3,6), « il faut rendre honneur au médecin avant d’en avoir besoin ».
b. Fils de l’homme, fuis le monde matériel, car tu sais qu’un homme peut être brisé subitement et qu’une femme ne restera pas nécessairement fidèle à l'amour de sa jeunesse.
Au mauvais penchant qui t’incite à rechercher les honneurs, réponds : « Demain, on te fera asseoir parmi les plus petits ! » Dis-lui aussi que la charité, c’est comme un prêt que le Créateur accepte de payer avec des intérêts, comme il est écrit (Michlè 19,17) : « Celui qui a pitié du pauvre prête à D.ieu ! »
Fais tout dans le but de satisfaire ton Créateur !
« La fournaise pour l’argent, le creuset pour l’or, et l’homme est apprécié d’après sa prière » (ibid. 27,21), c’est-à-dire d’après sa ferveur dans la prière : s’il lui vient des pensées matérielles pendant la prière, il apparaît comme de l’argent plein de scories, comme un cœur impur. C’est pourquoi, fais tout ton possible pour t’attacher avec dévotion à ton Créateur.
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