m0504 - Moussar pour mardi 

Traduction allégée d’un passage du Séfer ‘Harédim 71a

Intelligence et concentration, deux conditions indispensables pour le Service divin

a. En demandant que rien ne fasse séparation entre celui qui prie et le mur (Bérakhote 5b), faisant allusion à la Présence divine, les Sages veulent inciter le fidèle à chasser toute pensée étrangère pour se concentrer sur les mots qu’il prononce.

Il faut se représenter ce monde comme un bel été qui sera suivi de l’hiver rigoureux de la mort : celui qui ne fait pas les préparatifs nécessaires pendant l’été, mourra en hiver.

Autre explication : c’est le corps qui ne doit pas faire séparation ; il faut le considérer comme inexistant afin que l’âme puisse s’attacher au Créateur comme du fer à un aimant.

b. Il existe une autre forme de séparation : l’exil d’un Juif entraîne celui de la Chékhina* qui est comme « séparée » de la Terre sainte.

c. En vérité, l’intelligence est ce qui est le plus important en l’homme, comme l’enseigne le Midrach (Vayikra Raba 1,6) : « S’il te manque l’intelligence, qu’as-tu acquis ? Si tu as l’intelligence, qu’est-ce qu’il te manque ? »

Celui qui irrite son Créateur avec son intelligence, le plus grand bienfait qu’Il lui a accordé, mérite un grave châtiment !