Z0510 – Zohar pour mercredi : Section Vayigach p. 208b
Quelques idées extraites du texte
La charité et le droit chemin préservent des forces du mal
a. Le Saint béni soit-Il avait déclaré au prophète Eliyahou (Elie) (I Mélakhim 17,9) : « Va à Sarepta (Sarfend) qui est près de Sidon… Là, J’ai chargé une veuve de te nourrir ». Or toute personne qui nourrit celui qui est dans le besoin, surtout en temps de famine, s’attache à l’arbre de vie et s’assure la survie de toute sa famille. C’est pourquoi, le prophète Elie dit à D.ieu (ibid. 17,20) : « Quoi ! Même envers cette veuve dont je suis l’hôte tu laisserais agir [les forces du] mal (Harè’ota) en faisant mourir son fils ! »
En effet, quand un homme suit le droit chemin, il bénéficie sans cesse de la protection divine et les forces du mal ne peuvent rien contre lui. Mais dès qu’il s’attache au mal, il perd cette protection et risque d’être soumis aux forces du mal.
Moché avait employé, lui aussi, le terme de Harè’ota (voir Chémote 5,22), parce que D.ieu avait permis aux forces du mal d’exercer leur domination sur Israël.
b. La bénédiction et la joie doivent être discrètes, comme la proclamation de la royauté de D.ieu dans la deuxième phrase du Chéma’ : « Baroukh Chem Kevod Malkhouto lLé‘olam Va’ed », « Bénie soit à jamais le nom de Son règne glorieux » qui est faite à voix basse. |