G0525 – Guémara pour vendredi,
Extrait du traité Nida page 14b
Vérification intime avec un tissu d’une propreté douteuse
a. Rappel : A différentes occasions, une femme est tenue à une vérification intime, à l’aide d’un « tissu témoin », pour être certaine qu’elle n’a pas eu un flux d’origine utérine qui la rend impure et interdite à son mari jusqu’à son immersion dans un bain rituel après « sept jours propres ». A ce propos, la Guémara raconte :
b. Guémara : Rabbi avait affirmé à Rabbi Yichma’el fils de Rabbi Yossè que Rabbi ‘Hama bar Bissa était « un grand homme ». Rabbi Yichma’el répondit à Rabbi : « Quand il viendra chez toi, envoie-le-moi pour que je puisse en juger par moi-même ». Quand Rabbi ‘Hama bar Bissa se présenta devant Rabbi Yichma’el, celui-ci lui dit : « Pose-moi une question ».
Rabbi ‘Hama bar Bissa lui soumit le problème suivant : Une femme a utilisé pour sa vérification un tissu témoin qui était certainement propre la veille, mais qui ne l’était peut-être déjà pas avant usage, car elle ne l’a pas examinée avant se s’en servir. Ensuite elle l’a mis de côté, et le lendemain elle y a découvert une tache de sang. Quelle loi faut-il appliquer dans ce cas ?
Rabbi Yichma’el lui demanda : « Tu veux savoir l’avis de mon père (Rabbi Yossè) ou celui de Rabbi ? » – car ces deux maîtres sont en discussion à ce sujet.
Quand Rabbi ‘Hama bar Bissa lui répondit qu’il voulait connaître l’avis de Rabbi, Rabbi Yichma’el s’écria : « Est-ce vraiment lui qui est considéré comme « un grand homme » ? Comment peut-il délaisser les paroles du maître (Rabbi Yossè) pour écouter celles de l’élève (Rabbi) ? »
Quant à Rabbi ‘Hama bar Bissa, explique la Guémara, il avait donné la préférence à l’avis de Rabbi en raison de ses trois avantages sur Rabbi Yossè : il était directeur de la yéchiva, entouré d’un grand nombre de Sages, et ses connaissances étaient plus approfondies. ((>))
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