m0528 - Moussar pour vendredi
Traduction allégée d’un passage du Séfer ‘Harédim 68b#81
Il faut être le porte-drapeau de D.ieu, faire la charité pour payer Ses dettes et juger chacun favorablement pour devenir un conduit et un réceptacle de la sainteté
a. Il est écrit (Téhilim 20,6) : « Nous allons arborer, comme un drapeau, le nom de D.ieu » : il faut brandir l’étendard de D.ieu en combattant le mauvais penchant, contrairement aux méchants et aux sots qui sont les porte-drapeau de l’impureté, afin de vaincre les peuples ennemis. Ainsi, grâce aux Justes qui lèvent bien haut le drapeau de D.ieu, s’accomplira la suite du chapitre des Téhilim : « Les uns se fient aux chars, les autres aux chevaux, mais nous, nous mentionnons le nom de l’Eternel, notre D.ieu. Eux ils plient et tombent, et nous demeurons debout, pleins de force. Eternel, viens à notre secours ! Que le Roi (qui combat pour nous) nous exauce » (ibid. 20,8-10).
b. Selon Rav ‘Obadia (de Bartenoura), dans son commentaire sur le début du traité Pèa, un homme peut donner un cinquième de ses biens aux pauvres. On peut y trouver une réminiscence dans le verset (Bérèchite 47,24) : « Vous donnerez un cinquième à Pharaon (Lé-far’o) » – pour le paiement (Lé-pira’one) « des dettes » du Créateur.
c. Celui qui s’habitue à juger son prochain favorablement et à dire toujours du bien de lui deviendra un réceptacle et un conduit de la sainteté. S’il le regarde d’un bon œil, il déversera sur lui un flux de bénédictions. Sinon, il aura des effets néfastes ! |