H0551 - Halakha pour mardi
Rambam Hilkhote Téchouva, de 2.10 à 2.11
Traduction incluant des éclaircissements tirés du Pérouch la-‘Am
L’offensé doit accorder son pardon à l’offenseur qui lui en fait la demande
1. (2.10) L’offensé à qui on demande pardon ne doit pas se montrer cruel en rejetant les excuses. Il doit s’apaiser facilement et s’irriter difficilement, pardonner de tout cœur et de bon gré dès que l’offenseur le lui demande, ne pas se venger ni lui tenir rancune même s’il a gravement péché contre lui. Tels sont la voie habituelle et les justes sentiments des descendants d’Israël, contrairement aux idolâtres, incirconcis, dont le courroux est éternel. Ainsi, « les Gabaonites ne font pas partie des Enfants d’Israël » (II Chémouel 21,2) parce qu’ils ont refusé de pardonner le mal qui leur avait été fait et n’ont pas accepté les excuses.
2. (2.11) Celui qui a péché contre son prochain et n’a pas eu le temps de lui demander pardon avant sa mort doit amener dix hommes sur sa tombe et déclarer en leur présence : « J’ai péché contre l’Eternel, le D.ieu d’Israël, et contre Untel enterré ici, en lui faisant ceci et cela ». S’il lui devait de l’argent, il le rend aux héritiers ; s’il n’en connaît pas, il dépose l’argent au tribunal et se confesse. |