T0570 - Résumé de Parachate Vaye’hi
complété de commentaires extraits de sources diverses
La mort de Ya’akov
Rappel : Dans la Paracha précédente, nous avons appris que Yossef a fait venir son père et toute sa famille en Egypte et les a installés dans le pays de Gochène.
Dans les 26 premiers versets de la Paracha, qui est la dernière du Livre de Bérèchite :
- Ya’akov demande à Yossef de l’enterrer, le moment venu, en Erets-Israël.
- Il lui annonce que ses deux fils, Ephraïm et Ménaché, hériteront, chacun, d’une part en Erets-Israël, comme ses propres fils. Puis il leur adresse des bénédictions, en donnant la préséance à Ephraïm, bien qu’il soit le plus jeune.
Dans les 26 versets suivants :
- Ya’akov réunit ses fils avant sa mort et bénit les onze premiers, « en dispensant à chacun sa bénédiction propre » (voir commentaire).
Dans la suite de la Paracha :
- Ya’akov bénit Binyamine. Ensuite, il exprime de nouveau le désir d’être enterré auprès de ses pères, dans la caverne de Makhpèla, à Hébron. A sa mort, à l’âge de cent quarante-sept ans, ses fils exécutent ses dernières volontés : ils vont l’enterrer en Erets-Israël en compagnie de tous les serviteurs de sa maison et des anciens du pays d’Egypte.
- A leur retour, les frères de Yossef craignent que ce dernier profite de la mort de leur père pour se venger du mal qu’ils lui avaient fait en le vendant comme esclave. Yossef les rassure sur ses intentions.
- La Paracha et le Livre de Bérèchite se terminent par la mort de Yossef et sa demande aux Enfants d’Israël d’emporter ses ossements avec eux lors de la sortie d’Egypte.
Commentaire sur les bénédictions adressées par Ya’akov à ses fils, tiré de ‘Alè Chour :
Il est écrit (Bérèchite 49,28) : « C’est ainsi que leur père leur parla et les bénit, dispensant à chacun sa bénédiction propre ». Pourtant, quand on examine les paroles que Ya’akov a adressées à ses fils, on ne perçoit, de prime abord, aucune bénédiction. Ya’akov reproche à Réouvène* son impétuosité, et à Chim’one et Lévi, leur acte de colère et de violence (à l’encontre des habitants de Chékhem). Ensuite, il compare Yéhouda à un jeune lionceau, Yissakhar à un âne musculeux, Dan, à un serpent sur le chemin, Naftali à une biche, Yossef à un rameau fertile, et Binyamine à un loup ravisseur…
En fait, la Tora nous livre ici une leçon importante : la plus grande bénédiction que l’on puisse accorder à un homme, c’est de lui dire qui il est, de définir sa nature propre, ses traits de caractères essentiels, ses forces intérieures ; c’est le meilleur moyen de l’aider à se connaître et à réaliser son potentiel !
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